著者
二村 淳子
出版者
日本比較文学会
雑誌
比較文学 (ISSN:04408039)
巻号頁・発行日
vol.56, pp.20-34, 2014-03-31 (Released:2017-06-07)

L'objectif de cette article est de présenter le concept de modernisation chez Phạm Quỳnh (1892-1945), un érudit vietnamien qui était un ministre de l'empereur Bao Dai. Quynh a fait la proposition d'un plan culturel de “Renaissance Annamite” en 1922. La raison pour laquelle je compare les pensées de Quynh avec celles de Kakuzo Okakura (1863-1913), c'est que ce concept historique de “Renaissance” est commun dans leurs pensées, qu'il y joue un rôle important. Pour comprendre l'idée de Quynh, il me semble utile d'observer ce qu'ils partagaient. Pour démontrer la conception de Quynh, l'approche suivante a été adoptée : cette article s'articule autour de trois chapitres. Le premier chapitre évoque le dilemme que représente pour Quynh et Okakura l'esthétique Gréco-Romaine qui était considérée à l'époque de l'occidentalisation de Extrême-Orient comme le seul canon existant. Le deuxième chapitre est consacré à analyser les sens de cette “Renaissance” qu'ils appellent de leurs voeux pour moderniser leur pays. Le troisième chapitre expose les idéaux et l'étendue de cette “Renaissance”. Par la suite, on constate que Quynh a essayé de créer des valeurs classiques propres à l'Extrême-Orient selon ce concept. Les résultats de cette étude montrent que leur “Renaissance” est un avantprojet pour réaliser la modernisation idéale de leur pays. Ce n'était pas un moyen essentialiste, cherchant à déterminer des caractéristiques fondamentales, mais au contraire, une méthode pour créer une identité culturelle propre à leur pays permettant d'ouvrir une nouvelle ère et un nouveau style culturel mettant en valeur les diversités civilisationelles.