著者
宮永 泉
出版者
宗教哲学会
雑誌
宗教哲学研究 (ISSN:02897105)
巻号頁・発行日
vol.4, pp.41-54, 1987 (Released:2018-03-15)

En analysant l’《Entretien》,on peut découvrir le schéma suivant de transcendance. A cause de l’apparition de la grâce, la philosophie de Montaigne (pyrrhonisme) est surmontée par celle d’Epictète (panthéisme). Mais, celle-ci est aussi détruite par celle-là à cause de la disparition de la grâce, et ainsi toutes les deux tombent dans les contrariétés où se brise la raison. Ici le christianisme, dont les deux plus grands supports sont le mystère du péché originel et Jésus-Christ, entre en scène pour sauver la personne déchirée par les contrariétés des deux philosophies et la mettre dans un tout nouveau monde où se mêlent les ténèbres du péché et les lumières de la grâce.
著者
宮永 泉
出版者
宗教哲学会
雑誌
宗教哲学研究 (ISSN:02897105)
巻号頁・発行日
vol.6, pp.71-84, 1989 (Released:2018-03-19)

À la veille de sa conversion définitive, Pascal prit conscience du péché qui habitait en lui, comme Paul dans l’Épître aux Romains (Ⅶ). La conception des 《contrariétés》dans l’Entretien de Pascal avec Saci est l’expression philosophique de cette conscience et la conception de la《confusion》dans son traité : Sur la conversion du pécheur est l’expression psychologique de cette même conscience. Selon Pascal, dans ce dernier traité, l’homme peut se tirer de l’abîme de《confusion》 par trois moyens : la raison, l’habitude et les charmes. Le premier moyen est de considérer toutes les choses de ce monde comme périssantes et même déjà péries et, après quoi, de faire en sorte que Dieu (le vrai bien qui a ces deux qualités, l’éternité et la félicité) se manifeste à l’âme, par 《sa raison aidée de la lumière de la grâce》. Le deuxième moyen est de se soumettre à 《l’habitude dans la piété》comme nous le faisons dans la messe ou les prières. Le troisième moyen est de goûter《ces charmes》que la grâce au sens étroit du terme donne à l’âme. Il est évident que ces trois moyens de se convertir sont les arché-types des《trois moyens de croire : la raison, la coutume, l’inspiration》tels qu’ils sont exprimés dans les Pensées (L. 808-Br. 245).