- 著者
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川崎 唯史
- 出版者
- 日本メルロ=ポンティ・サークル
- 雑誌
- メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
- 巻号頁・発行日
- vol.20, pp.3-15, 2016-09-10 (Released:2017-01-23)
- 参考文献数
- 23
Dans le dernier chapitre de la Phénoménologie de la perception, qui s’intitule « La liberté », nous pouvons dégager deux types de liberté. D’un côté, Merleau-Ponty affirme « la liberté effective », qui consiste en la motivation entre le monde et le sujet. Cette liberté culmine à la figure saint-éxupérienne de « héros », qui vit sa propre relation aux hommes et au monde jusqu’à la fin de sa vie. De l’autre côté, le philosophe ne nie jamais un autre type de liberté, qui permet au sujet de s’arracher à sa situation à n’importe quel moment. Selon nous, ce « pouvoir démesuré d’évasion » équivaut au «Cogito tacite », qui assure l’indéclinabilité du moi sans s’épuiser en aucune expérience, et même fonde la subjectivité, qui n’est rien d’autre que la « possibilité de situations ».Nous allons reprendre dans le présent article deux notions de la liberté à la lumière de notre relation avec le corps propre. Le sujet héroïque dans le danger comme le Pilote de guerre intègre son existence organique tout en entier dans son existence personnelle en vue de se transcender vers le monde humain. Au contraire l’arrachement à la situation interhumaine est le mouvement de « systole ». Ce mouvement peut se comprendre comme la concentration sur la vie anonyme du corps propre, qui rend possible la description phénoménologique de la corporéité végétale.