著者
斎藤 桜子
出版者
教育哲学会
雑誌
教育哲学研究 (ISSN:03873153)
巻号頁・発行日
vol.1998, no.78, pp.17-33, 1998-11-10 (Released:2009-09-04)
参考文献数
62

Cet article examine la philosophie des idées-forces de Fouillée dans le cadre de l'histoire de l'enseignement secondaire en France. A la fin du X IXe siècle, cet enseignement subit des changements fondamentaux. Ce qui est remarquable, c'est le déclin de la rhétorique traditionelle au fur et à mesure de l'essor de la culture scientifique. Dans ce contexte Fouillée essaye de construire un enseignement de la rhétorique fondé sur la philpsophie des idées-forces.Dans les courants philosophiques de l'epoque, sa théorie des idées-forces se situe entre deux extrêmes : le positivisme et l'idéalism. Chez Fouillée, it s'agait d'une idée agissante, motrice et directrice tendant vers la réalisation d'un idéal. Selon lui, l'idée-force se caractérise par le processus appétitif : sensation, émotion, et appétition.Pour ce qui est de l'enseignement classique, formulant des objections à la culture scientifique, Fouillée présente le latin comme une langue vivante. Parce qu'il y a des mots-forces qui sont les substituts et les symboles des idées-forces. C'est-à-dire que le mot et l'idée sont des verbes. Et en particulier, l'éloquence et la poésie des anciens parlent à l'imagination et aux sentiments naturels. Les classiques permettent de produire des élites qui sont capables de persuader.On peut dire ainsi que Fouillée accorde une grande importance à la rhétorique pour contester la spécialisation de la culture moderne et pour harmoniser cette dernière avec l'héritage antique.