著者
西野 常夫
出版者
日本比較文学会
雑誌
比較文学 (ISSN:04408039)
巻号頁・発行日
vol.40, pp.47-61, 1998-03-31 (Released:2017-06-17)

On trouve divers animaux dans le recueil de poèmes Aiiro no hiki (1936) d’ÔTE Takuji. Les animaux jouent un rôle considérable dans le monde fantasmagorique de ce poète. Dans cet article nous essayons d’analyser la façon dont sont utilisés les animaux dans ce recueil de poèmes en comparaison avec celui des Fleurs du Mal de Baudelaire, qui utilise beaucoup d’animaux surtout comme allégories des éléments naturels chez l’homme. Dans Aiiro no hiki aussi on trove un emploi allégorique des animaux, fidèle à la tradition littéraire occidentale. Ainsi l’oiseau, animal le plus souvent utilisé, figure commme allégorie de la liberté ou de la divinité. Le serpent fait allusion au péché originel et le cheval peut être associé à celui de l’Apocalypse. Mais, caractéristiques de ce poète japonais sont la comparaîson de la femme à l’oiseau, qui se rencontre dans le curieux mot combiné femme-oiseau (onna-dori), et les caricatures du poète lui-même dans les poèmes du crapaud, de la grenouille ou du crabe. Ces comparaîsons l’une et l’autre expliquent l’intention du poète d’observer et de décrire des choses en détail. Cette intention va, parfois paradoxalement, jusqu’à interdire au poète de définir ce qu'il voit et, dans ce cas-là, le poète est obligé de se contenter de la répétition de l’expression vague et obscure: une chose de... (...no mono), qui dénote la présence de quelque chose d’inexprimable.
著者
西野 常夫
出版者
九州大学
雑誌
Comparatio (ISSN:13474286)
巻号頁・発行日
vol.5, pp.lxxxii-xc, 2001

The high frequency in use without apparent reason of the fatalistic affirmation "it was certain that…" in Akutagawa's late autobiographical short stories "Cogwheels" and "A fool's life" makes the writer's style very unique and can even confuse the reader. The difficulty in understanding possible reasons for his use of this affirmation are more explicit in English, French and Russian versions, where the translators often seem to give up the idea of preserving the meaning of this expression and simply eliminate it. In the foreign versions, as a result, Akutagawa's style is more moderate and less fatalistic than in the Japanese original.