著者

大野 晃由

出版者

東京大学大学院総合文化研究科言語情報科学専攻

雑誌

言語情報科学 (ISSN:13478931)

巻号頁・発行日

vol.8, pp.201-217, 2010-03-01

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Comme Paul Bénichou l'a mentionné, Hugo a souligné plusieurs fois la tâche sociale du «Poète» de rendre un «écho sonore» au monde par ses oeuvres dès la première pièce des Feuilles d'automne. Plus tard, il a étendu ce rôle au domaine politique. Il a demandé au dirigeant idéal de l'État d'assumer un rôle de «porte-parole» du peuple ; le hero de Ruy Blas et l'empereur des Burgraves incarnent ce rôle. Hugo s'est cru un «génie» privilégié qui interprète la volonté générale du peuple quand il a commencé la carrière politique en 1846. L'analyse de son discours parlementaire révèle, cependant, qu'il a abandonné graduellement cette conscience de soi en tant que «Poète» et cherché un autre moyen de persuasion. Nous examinons le développement de sa pensée sur la politique sociale et sur le suffrage universel. Nous allons essayer de démontrer que Hugo s'est transformé d'un utopiste humanitaire en un penseur politique réaliste vers 1850.