- 著者
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松葉 祥一
- 出版者
- 日本哲学会
- 雑誌
- 哲学 (ISSN:03873358)
- 巻号頁・発行日
- vol.2013, no.64, pp.42-55_L5, 2013
Jean-Luc Nancy considère la science-technologie non pas comme un moyen opératoire, mais comme notre mode d'existence, qu'il définit comme « l'équivalence générale » dans son œuvre « L'équivalence des catastrophes : (Après Fukushima) ». La science moderne a développé un système de mesure et évalue toutes les choses qui sont finalement mesurées d'après un critérium suprême : l'équivalent général c'est-à-dire la monnaie. Nancy déclare que l'accident de Fukushima a devoilé la chute de l'équivalence générale et la nécessité de la remplacer par la démocratie des inéquivalents.<br>Nous allons constater avec Patricia Benner, chercheur en science infirmière que la science naturelle a laisser tomber la temporalité, le contexte social, la phase pratique et la corporéité des choses. La science doit essayer de les retrouver pour lier le laboratoire et la société. La société, de son côté, doit contrôler la science par l'éthique. Ceci n'est cependant pas suffisant, parce que la science dépasse toujours ce contrôle en poursuivant infiniment « le possible ».<br>Il faut donc une « conférence consensuelle » coopérée par la société et la science, selon Tadashi Kobayashi. En admettant sa necessité, nous y trouvons un problème fondamendale : ceux qui n'ont pas le droit d'y participer sont préalablement enlevés. C'est précisément cette participation ou « partage » que Nancy exige pour la démocratie des inéquivalents.