著者

金山 準

出版者

北海道大学大学院メディア・コミュニケーション研究院 = Research Faculty of Media and Communication, Hokkaido University

雑誌

メディア・コミュニケーション研究 (ISSN:18825303)

巻号頁・発行日

vol.61, pp.109-119, 2011

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Ulrich Beck souligne qu'une multitude de risques traversent et se répandent au-delà des frontières et classes de notre société moderne. Ces risques mènent, d'une part, à une anxiété globale, mais, ils sont, d'autre part, une force créatrice de liens et d'un nouveau type de solidarité. La problématique des relations entre le risque et la solidarité a été soulevée pour la première fois en France au cours de la première moitiédu XIXème siècle. Le chômage et la pauvreté sont des problèmes qu'un individu ne peut résoudre uniquement avec ses propres capacités et efforts, constituant un phémonène probable ou risque existentiel. Les êtres humains dépendent les uns des autres et se partagent communément les effets de ces risques. La société fait office de socle de contrôle de ces risques (société assurancielle). La notion de solidarité à cette époque était fortement diversifiée. Premièrement, la solidarité constitue à la fois un fait et un idéal. Deuxièmement, la source du lien avec autrui réside précisément dans nos propres sentiments internes. Troisièmement, la solidarité prend le pas sur des concepts religieux tels que la philanthropie ou la charité, mais comporte aussi un aspect religieux.