著者
中川 邦彦
出版者
日本映像学会
雑誌
映像学 (ISSN:02860279)
巻号頁・発行日
vol.22, pp.51-57, 1981-11-15 (Released:2017-04-25)
参考文献数
5

L’étude de l’aspect syntaxique du texte filmique s’appuie sur l’analyse propositionnelle comme celle du texte littéraire (voir T. Todorov). La réduction du discours en des propositions constituées d’un agent (ou d’agents) et d’un prédicat ne se réalise pas simplement sur la base de nomination des objets filmés et aussi sur la lecture du film en tant que texte. L’ensemble des propositions est donc une lecture de l’analyste. Cette contradiction est principale et générale de l’analyse textuelle. Il ne s’agit pas de la spécificité de la matiére du film (contradiction secondaire) à ce niveau. Il y a deux caractères spécifiques dans l’ensemble propositionnel de notre corpus. L’un est la pauvreté des propositions dont les prédicats modifient la situstion diégétique. Entre les deux propositions initialles (“A décore C” et “C est morte”) l’on manque d’une proposition modifiante (“A tue C” ou “X tue C”). Cette dernière disparaît au milieu de l’entrelacement des deux séries (“le policier arrive” et “l’ornementation de C”). Ce premier caractère glisse la consécution dans la conséquence. Le seconde est la richesse de propositions de “réactions” (ou pour notre cas ce snot celles de lécture des protagonistes) dont la majorité est donnée par la héroîne. Elle répond à l’inspecteur (ou bien à une série des inspecteur: inspécteur de police, magistrat, religieuse, avocate, etc.). Elle lit sa situation. Donc c’est notre “double” qui fait produire la consécution. Ce récit commence des propositions “A décore C” et “C est morte”. Il se termine par celle de “O est morte (“O” est avocate)”. Au niveau des éléments propositionnels les trois sont explicitement différentes propositions: “décorer” / “mourir” et “C” / “O”. Mais peuton vrament distinguer ces deux actants? Car c’est l’héroîne qui a dit que “C” a été Nora. Ou plus précisément c’est nous qui a composé “C est Nora” en liant les deux propositions: “C est morte” et “C’ (Nora) est morte” que dit l’héroîne. Et encore “NORA” peut se transformer à “NORA: ORNER” (relation anagrammatique). Enfin ces trois propositions disjointes se réunissent pour être une seule: “A orne O”, “O est ornée” et encore à la fin “O est ornée”. “Ah bon . . . Alors, tout est à recommencer”, dit-l’inspecteur (le plan nº 622). Nous allons quitter de l’analyse linéaire de l’ensemble des propositions et commencerons à celle de non-linéaire.