著者
安藤 恵祟
出版者
宗教哲学会
雑誌
宗教哲学研究 (ISSN:02897105)
巻号頁・発行日
vol.26, pp.71-84, 2009

Cet article met en lumière une évolution dans la philosophie bergsonienne à la religion. Pour ce but, nous remarquons son idée d'affranchissement de l'opposition dichotomique. Bergson prétend que l'opposition dichotomique naît de la structure du langage, et qu'elle empêche l'être humain de saisir l'aspect immédiat des choses telles qu'elles sont. D'après Bergson, elle relève non seulement des conflits entre les écoles de la philpsophie, mais encore de l' "angoisse métaphysique" de l'humanité. Donc il insiste sur l'affranchissement de l'opposition. C'est en ce point que nous trouvons une tendance à la religion chez Bergson. Car, dans son dernier livre, il montre la sympathie profonde au mysticisme chrétien, où toutes oppositions disparaissent dans l'amour de Dieu. <br><br>Telle vision tire son origine de la doctrine de la "durée" qui se situe au point de départ de la philosophie bergsonienne. Donc, en premier lieu, nous confirmons comment il élabore cette notion de la durée pour affranchir l'opposition entre "unité" et "multiplicité". Et cette doctrine se prolonge à sa spéculation de la liberté. Nous examinons sa pensée sur la liberté à la lumière du problème en question. <br><br>Ensuite nous voyons son analyse de deux concepts opposés, le"néant" et l'"existence". Bergson pense que le concept de "néant" ne surgit pas sans présupposer son opposé, celui d' "existence". Il exprime qu'ils sont fondés sur le plan des "fausses problèmes". Remarquant une phase de cette analyse, on pourrait comparer son inspiration à la pensée de Nāgārjuna, philosophe du bouddhisme mahāyāna. <br><br>En dernier lieu, nous réflechissons sur le problème que pose le couple des idées qui s'opposent de la façon la plus radicale, "le changement et l'immobilité". Par rapport à ce point, nous reconsidérons les notions de "Substance" et d' "éternité", lesquelles Bergson tente de renouveler toutes les deux.
著者
安藤 恵祟
出版者
宗教哲学会
雑誌
宗教哲学研究 (ISSN:02897105)
巻号頁・発行日
vol.26, pp.71-84, 2009 (Released:2019-09-18)

Cet article met en lumière une évolution dans la philosophie bergsonienne à la religion. Pour ce but, nous remarquons son idée d’affranchissement de l’opposition dichotomique. Bergson prétend que l’opposition dichotomique naît de la structure du langage, et qu’elle empêche l’être humain de saisir l’aspect immédiat des choses telles qu’elles sont. D’après Bergson, elle relève non seulement des conflits entre les écoles de la philpsophie, mais encore de l’ “angoisse métaphysique” de l’humanité. Donc il insiste sur l’affranchissement de l’opposition. C’est en ce point que nous trouvons une tendance à la religion chez Bergson. Car, dans son dernier livre, il montre la sympathie profonde au mysticisme chrétien, où toutes oppositions disparaissent dans l’amour de Dieu. Telle vision tire son origine de la doctrine de la “durée” qui se situe au point de départ de la philosophie bergsonienne. Donc, en premier lieu, nous confirmons comment il élabore cette notion de la durée pour affranchir l’opposition entre “unité” et “multiplicité”. Et cette doctrine se prolonge à sa spéculation de la liberté. Nous examinons sa pensée sur la liberté à la lumière du problème en question. Ensuite nous voyons son analyse de deux concepts opposés, le“néant” et l’“existence”. Bergson pense que le concept de “néant” ne surgit pas sans présupposer son opposé, celui d’ “existence”. Il exprime qu’ils sont fondés sur le plan des “fausses problèmes”. Remarquant une phase de cette analyse, on pourrait comparer son inspiration à la pensée de Nāgārjuna, philosophe du bouddhisme mahāyāna. En dernier lieu, nous réflechissons sur le problème que pose le couple des idées qui s’opposent de la façon la plus radicale, “le changement et l’immobilité”. Par rapport à ce point, nous reconsidérons les notions de “Substance” et d’ “éternité”, lesquelles Bergson tente de renouveler toutes les deux.
著者
安藤 恵祟
出版者
宗教哲学会
雑誌
宗教哲学研究 (ISSN:02897105)
巻号頁・発行日
vol.11, pp.48-65, 1994 (Released:2018-08-26)

En 1903, Bergson fonde sa méthode sur le concept d’ ‟Intuition”, qu’il articule avec la ‟durée”,qui avait été le point de départ de sa philosophie. Or, nous donne-t-il une vision métaphysique capable à exprimer tout l’univers avec l’extensif, alors que la ‟dureé” n’a rien d’extensif par définition ? Dans le but d’éclaircir plusieurs possibilités de cette métaphysique, nous essayons de poursuivre non seulement le concept ‟intuition”, mais aussi une autre notion, le concept d’ ‟Image”. Bergson suppose, en premier lieu, que l’univers comme ensemble des images va être déterminé et limité en fonction de l’action du corps. Il est remarquable que dans ce processus l’image surgisse du moment d’activité spontanée, appartenant à la région vital. A ce stade, se trouve une étape d’intuition primitive sensible. En second lieu, le déroulement du ‟souvenir pur” vers le ‟souvenir-image” sugère un mouvement d’esprit plus actif. Ici, celui-là, qui est invisible dans l’immédiat de la durée, se déroule vers le ‟souvenir-image”, qui lui est visible. Une fois que les images viennent d’être objectivées, dans ce dynamisme se produit une nouvelle objectivation. Cette structure est identique à celle rencontrée dans le ‟schéma dynamique” (L’effort intellectuel 1902). Il est évident que ces notions ont prévu un certain aspect de l’intuition proposé nettement depuis 1903. En dernier lieu, c’est dans ce même dynamisme que la philosophie et l’art exigent leur création. Il fait osciller l’horizon, qui sépare l’utile de l’immédiat, c’est-à-dire, détourne notre attention vers au-delà. Dans cette activité, l’image imprime les traces de l’intuition, laqelle reste invisible. C’est ainsi que la philosophie bergsonienne est un effort pour dépasser la condition humaine.