- 著者
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安藤 恵祟
- 出版者
- 宗教哲学会
- 雑誌
- 宗教哲学研究 (ISSN:02897105)
- 巻号頁・発行日
- vol.11, pp.48-65, 1994 (Released:2018-08-26)
En 1903, Bergson fonde sa méthode sur le concept d’ ‟Intuition”, qu’il articule avec la ‟durée”,qui avait été le point de départ de sa philosophie. Or, nous donne-t-il une vision métaphysique capable à exprimer tout l’univers avec l’extensif, alors que la ‟dureé” n’a rien d’extensif par définition ? Dans le but d’éclaircir plusieurs possibilités de cette métaphysique, nous essayons de poursuivre non seulement le concept ‟intuition”, mais aussi une autre notion, le concept d’ ‟Image”.
Bergson suppose, en premier lieu, que l’univers comme ensemble des images va être déterminé et limité en fonction de l’action du corps. Il est remarquable que dans ce processus l’image surgisse du moment d’activité spontanée, appartenant à la région vital. A ce stade, se trouve une étape d’intuition primitive sensible.
En second lieu, le déroulement du ‟souvenir pur” vers le ‟souvenir-image” sugère un mouvement d’esprit plus actif. Ici, celui-là, qui est invisible dans l’immédiat de la durée, se déroule vers le ‟souvenir-image”, qui lui est visible. Une fois que les images viennent d’être objectivées, dans ce dynamisme se produit une nouvelle objectivation. Cette structure est identique à celle rencontrée dans le ‟schéma dynamique” (L’effort intellectuel 1902). Il est évident que ces notions ont prévu un certain aspect de l’intuition proposé nettement depuis 1903.
En dernier lieu, c’est dans ce même dynamisme que la philosophie et l’art exigent leur création. Il fait osciller l’horizon, qui sépare l’utile de l’immédiat, c’est-à-dire, détourne notre attention vers au-delà. Dans cette activité, l’image imprime les traces de l’intuition, laqelle reste invisible. C’est ainsi que la philosophie bergsonienne est un effort pour dépasser la condition humaine.