著者
石野 好一 Ishino Koichi
出版者
新潟大学大学院現代社会文化研究科「言語の普遍性と個別性」プロジェクト
雑誌
言語の普遍性と個別性 (ISSN:1884863X)
巻号頁・発行日
vol.8, pp.15-39, 2017-03

The aim of this paper is to explain the use of Chinese characters in Japanese. Thisexplanation differs from the explanations made by other linguists. Until now some have proposed that a Chinese character and its reading have the same meaning, but from the point of view of the use of language this hypothesis is not plausible. The Japanese have borrowed the Chinese characters and believe that a Chinese character has its own innate meaning. A character in Japanese often has a few readings and we often find that thesereadings have different meanings. On the other hand a reading often corresponds to a few characters and these characters resemble each other but are not the same in meaning. Therefore I think that we have to distinguish between the meaning of a Chinese character and the meaning of its reading. This gives us two linguistic signs: 1) consists of a Chinese character and its meaning; 2) consists of a reading of a Chinese character and its meaning. This system can explain many phenomena about the use of Chinese characters.
著者
石野 好一
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.14, no.1, pp.25-39, 1980-05-31 (Released:2017-09-14)

Le verbe japonais kaeru correspond à plusieurs verbes français : rentrer, retourner, revenir, regagner, repasser, etc. Il faut les distinguer pour traduire le verbe kaeru en français, parce qu'ils ne sont pas toujours employés dans un même contexte. Alors quelle distinction existe-t-il parmi eux? Formellement, regagner a un complément d'objet direct, tandis que les quarte autres en sont dépourvus. Aussi est-il facile de le séparer des autres. Quant aux quatre autres verbes, il s'agira d'avoir recours à diverses phases sémantiques. Pour expliquer la différence sémantique qui existe entre eux, l'analyse sémique contextuelle est utile jusqu'à un certain degré. Elle désigne, tout au moins, que la différence est issue de la nature de la destination que prend chaque verbe. D'où, revenir+à la destination [+endocentrique] (pour le locuteur) retourner+à la destination [+exocentrique] (pour le locuteur) rentrer+à la destination [+propre] (à l'agent) repasser+à la destination [+non-terminus] (pour l'agent) Il ne faut pas davantage de sèmes pour distinguer les verbes en question. Ces seuls sèmes, cependant, ne suffisent pour préciser l'emploi de ces verbes, puisque chacun d'eux possède des caractéristiques sémantiques compliquées dans ses différents emplois. A savoir, l'orientation, l'aspect, le transfer de sème, et, finalement, le point de vue et le déplacement de ce dernier, qui sont tous traités ici. Ainsi, une telle analyse nous fournit les résultats suivants : revenir, rentrer}・・・goal-oriented, aspect perfectif retourner, repasser}・・・source-oriented, aspect imperfectif revenir, retourner} rapporté au point de vue du locuteur qui peut se déplacer Cet essai de l'analyse sémantique des verbes nous suggère enfin les quelques remarques suivantes à propos de la procédure méthodologique à suivre en sémantique : 1º Il est nécessaire de tenir compte des analyses de sèmes (analyse sémique) et des renseignements de détail (dans les exemples d'emploi). 2º Dans ce cas, surtout en analysant ces renseignements en détail, le niveau de discours doit être traité. Or, ici, le discours veut dire, d'une part, un ensemble significatif de phrases, et, d'autre part, l'énonciation ou la situation globale de l'émission. 3º Il faut synthétiser les résultats des deux méthodes d'analyses. Dans ce but, tout résultat peut être décrit comme un sème, certes. Mais, l'analyse en détail nous offre des résultats ayant une relation plus proche avec les propriétés syntaxiques que ceux apportés par l'analyse dite « sémique ». Il est donc utile de distinguer les résultats les uns des autres des deux analyses. Ensuite, il est nécessaire de préciser le rapport de chaque sème avec chacun des résultats de la deuxième analyse. C'est là où, nous semble-t-il, pourrait se trouver un des aspects du mécanisme de la langue.