5 0 0 0 OA "Rue X"について

著者
中尾 和美
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.33, no.1, pp.40-51, 1999-06-01 (Released:2017-09-11)

Cet article vise à mettre en relief les emplois du nom propre du type rue de Rivoli (symbolisé par Rue X) fonctionnant comme équivalent au syntagme prépositionnel à valeur locative ou directionnelle. L'analyse du corpus nous a permis de dégager le fait que la construction Rue X est employée particulièrement avec les noms à usage d'adresse et qu'elle est capable de référer non seulement à ladite rue, mais également à un bâtiment particulier situé dans cet endroit. Ces résultats nous amènent à postuler que Rue X est une construction motivée par l'indication de l'adresse et qu'elle a la potentialité de s'étendre aux autres noms par analogie et de dominer la construction concurrente Dans la Rue X, qui est plus lourde et qui n'accepte pas la métonymie.
著者
渡邊 淳也
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.29, no.1, pp.25-37, 1995-06-01 (Released:2017-09-12)

Cet article a pour but d'éclairer les différents fonctionnements des marqueurs dits connecteurs en prenant comme cas particuliers la comparaison entre les propriétés des connexions de donc, alors, aussi, ainsi, notamment dans le contexte "antécédent-connecteur-subséquent". Si l'on tient compte des niveaux sur lesquels portent la fonction essentielle de ces connecteurs, on peut en dégager les distinctions suivantes : (i) Donc est un connecteur au niveau de l'énonciation (qui introduit l'énonciation du subséquent, et pas seulement son contenu propositionnel), avec lequel l'énonciateur procède à la construction d'une relation modale selon sa propre visée énonciative. (ii) Alors est un connecteur au niveau de l'énoncé, qui marque la continuité du déroulement des faits, des phénomènes qui va de l'antécédent au subséquent suivant la logique temporelle. (iii) Aussi est un connecteur au niveau de la proposition, qui marque l'addition de la proposition du subséquent à celle de l'antécédent en tant qu'élément similaire et parallèle de cette dernière. (iv) Ainsi est un connecteur au niveau de la manière (entendue ici comme élément modificatif soumis à une proposition), qui indique que l'antécédent accompagne la proposition du subséquent en tant que manière. Puisque les connecteurs sont essentiellement des éléments "périphériques" qui ont un faible degré de rattachement à l'énoncé, leur opposition permet, à notre sens, non seulement de distinguer les niveaux de la fonction des connecteurs, mais aussi de représenter l'articulation hiérarchique de l'énonciation en français.
著者
林 博司
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
no.8, pp.41-55, 1974-05

Sur l'e instable, il y a deux points de vue principaux. L'un est que l'e instable doit etre considere comme situe hors du systeme phonologique et que par consequent on ne peut pas le considerer systematiquement. L'autre est qu'il doit etre considere dans le systeme phonologique et qu'on doit lui donner un statut propre. Dans cette etude, basee sur ce dernier point de vue, l'auteur considere In relation entre l'e instable et les autres unites - notamment [ce], [φ], [ε], [e] - dans le systeme vocalique. Et puis, s'inspirant de la grammaire stratificationnelle, il etudie non seulement la relation entre les unites au meme niveau, mais aussi celle entre les unites aux niveaux differents. (ex. Lexon, Morphon, Phoneme etc.) A cause de la complexite du probleme, la description complete nest faite qu'a propos des phenomenes observes a la finale du mot, mais, en poussant encore ces recherches, l'auteur espere que les autres phenomenes pourront aussi etre decrits et expliques de la meme maniere.
著者
井元 秀剛
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
no.42, pp.83-85, 2008-06-01

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著者
佐々木 香理
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.51, no.1, pp.1-21, 2017-06-01 (Released:2021-12-04)

Cet article a pour objectif d'établir la spécificité du fonctionnement du préfixe RE. Nous nous intéresserons en particulier aux verbes ramener, rapporter, remmener, remporter. Dans une première partie, en nous référant à FRANCKEL(1989) et OGUMA(1991), nous proposerons une hypothèse qui rend compte du fonctionnement de RE pour les quatre verbes : RE marque le passage à une position de référence(état, phase, situation, localisation), qualitativement et quantitativement déterminée par le locuteur, indépendamment du passage à cette position. Cette détermination est variable(origine, norme, visée), selon les contextes. Dans une deuxième partie, nous éclaircirons les principaux facteurs qui expliquent la basse fréquence de remmener / remporter. Nous insisterons sur le fait que le point de vue du locuteur est ici déterminant. Une analyse de notre corpus rélève que RE s’adjoint facilement à des verbes, comme amener / apporter, qui représentent une approche de l’endroit où est ancré le point de vue du locuteur. Emmener / emporter, par contre, expriment un éloignement de l’endroit où s’ancre le point de vue du locuteur et ce sémantisme s’accorde plus difficilement avec RE. Cette analyse constituera un indice pertinent pour notre hypothèse sur le fonctionnement de RE.
著者
山本 大地
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.41, no.1, pp.45-53, 2007-06-01 (Released:2017-09-08)
参考文献数
14

Cet article a pour but d'analyser la phrase exclamative de type Quel...! en nous centrant sur les propriétés des adjectifs susceptibles d'entrer dans cette construction. Afin de la distinguer des autres types d'exclamative utilisant un interrogatif (Quel...!, Ce que...!, Qu'est-ce que...! etc.), nous proposons deux contraintes qui pèsent sur le choix des adjectifs: l'une tend à favoriser les adjectifs munis de propriétés qui concernent l'échelle subjective et l'autre privilégie les adjectifs avec l'attribut constant.
著者
西脇 沙織
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
no.44, pp.117-128, 2010-06-01

Les enonces a double sens comme les jeux de mots exigent constamment des operations de decodage. Il existe dans ce type de discours au moins deux messages, l'un explicite et l'autre implicite. En tant que decodeur, le recepteur deduit un sens clair, celui qui est sous-entendu, en utilisant "la clef" soit decouverte par lui-meme, soit donnee par l'emetteur, a savoir l'encodeur. C'est alors que le recepteur obtient le deuxieme message et le jeu de mots apparait en tant que tel. Autrement dit, l'emetteur ne peut pas savoir lors de la production d'un enonce si le message obscur atteindra le recepteur. Cette problematique concerne naturellement la question du sujet et il est particulierement interessant d'analyser le dynamisme entre l'emetteur et le recepteur. C'est l'emetteur qui est dominant dans ce rapport car il controle la clef, alors que le recepteur n'opere que la deduction.
著者
石野 好一
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.14, no.1, pp.25-39, 1980-05-31 (Released:2017-09-14)

Le verbe japonais kaeru correspond à plusieurs verbes français : rentrer, retourner, revenir, regagner, repasser, etc. Il faut les distinguer pour traduire le verbe kaeru en français, parce qu'ils ne sont pas toujours employés dans un même contexte. Alors quelle distinction existe-t-il parmi eux? Formellement, regagner a un complément d'objet direct, tandis que les quarte autres en sont dépourvus. Aussi est-il facile de le séparer des autres. Quant aux quatre autres verbes, il s'agira d'avoir recours à diverses phases sémantiques. Pour expliquer la différence sémantique qui existe entre eux, l'analyse sémique contextuelle est utile jusqu'à un certain degré. Elle désigne, tout au moins, que la différence est issue de la nature de la destination que prend chaque verbe. D'où, revenir+à la destination [+endocentrique] (pour le locuteur) retourner+à la destination [+exocentrique] (pour le locuteur) rentrer+à la destination [+propre] (à l'agent) repasser+à la destination [+non-terminus] (pour l'agent) Il ne faut pas davantage de sèmes pour distinguer les verbes en question. Ces seuls sèmes, cependant, ne suffisent pour préciser l'emploi de ces verbes, puisque chacun d'eux possède des caractéristiques sémantiques compliquées dans ses différents emplois. A savoir, l'orientation, l'aspect, le transfer de sème, et, finalement, le point de vue et le déplacement de ce dernier, qui sont tous traités ici. Ainsi, une telle analyse nous fournit les résultats suivants : revenir, rentrer}・・・goal-oriented, aspect perfectif retourner, repasser}・・・source-oriented, aspect imperfectif revenir, retourner} rapporté au point de vue du locuteur qui peut se déplacer Cet essai de l'analyse sémantique des verbes nous suggère enfin les quelques remarques suivantes à propos de la procédure méthodologique à suivre en sémantique : 1º Il est nécessaire de tenir compte des analyses de sèmes (analyse sémique) et des renseignements de détail (dans les exemples d'emploi). 2º Dans ce cas, surtout en analysant ces renseignements en détail, le niveau de discours doit être traité. Or, ici, le discours veut dire, d'une part, un ensemble significatif de phrases, et, d'autre part, l'énonciation ou la situation globale de l'émission. 3º Il faut synthétiser les résultats des deux méthodes d'analyses. Dans ce but, tout résultat peut être décrit comme un sème, certes. Mais, l'analyse en détail nous offre des résultats ayant une relation plus proche avec les propriétés syntaxiques que ceux apportés par l'analyse dite « sémique ». Il est donc utile de distinguer les résultats les uns des autres des deux analyses. Ensuite, il est nécessaire de préciser le rapport de chaque sème avec chacun des résultats de la deuxième analyse. C'est là où, nous semble-t-il, pourrait se trouver un des aspects du mécanisme de la langue.
著者
稲葉 梨恵
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.44, no.1, pp.49-63, 2010-06-01 (Released:2017-06-24)
参考文献数
15

Le but de cet article est de mettre en évidence la différence existant entre ça et le en tant que complément d'objet direct. Pour montrer cela, j'ai choisi d'analyser comparativement l'emploi de ces deux pronoms lorsqu'ils sont associés aux verbes dire, faire et savoir. En envisageant leur antécédent et leur contexte, on peut supposer que l'emploi de ça permet d'imprégner le contexte de la subjectivité de l'énonciateur, dont le refus ou la défiance par exemple en sont une forme parmi d'autres. Par l'emploi de ça, l'énonciateur montre en quelque sorte qu'il se tient à l'écart du procès. Au contraire, l'emploi de le, quant à lui, permet à l'énonciateur de confirmer le contenu même de l'énoncé. Pour généraliser cette hypothèse, je propose pour ça l'idée d'indistinct, avancée par Corblin (1995), et pour le l'idée qu'il fonctionne comme l'article défini du point de vue référentiel et comme le pronom personnel du point de vue de la continuité thématique.