著者
重見 晋也 SHIGEMI Shinya
出版者
名古屋大学人文学研究科
雑誌
名古屋大学人文学研究論集 (ISSN:2433233X)
巻号頁・発行日
vol.1, pp.391-400, 2018-03-31

Voltaire insère une épisode du séisme de 1755 à Lisbonne dans son Candide. Il est à noter une scène dans laquelle on insiste sur la nécessité de l’Inquisition, « auto da fè », afin de calmer la Catastrophe. L’oeuvre ne cesse d’inspirer même au XXe siècle. Theodore Adorno distingue la catastrophe d’origine naturelle et celle d’origine humaine et il considère que la dernière suscite de plus graves conséquences que l’autre citant le nom d’Auschwitz comme exemple. On peut le confirmer avec la Shoah en France, comme le montre la « Rafle du Vel’ d’Hiv ». On organise la Résistance et recourt non seulement à la violence pour lutter contre cette terreur, mais aussi au stylo et à l’encre. Or, l’écriture de la Résistance enchaîne des terreurs ou des désastres. Il s’agit donc de couper l’enchaînement de réactions et de terreurs, qui sont faites du désespoir de l’absence de Dieu. C’est la littérature qui prouve la réaction contre la suite des terreurs, comme Albert Camus cite dans L’Homme révolté un cri désespéré de Van Gogh : « Je [puis] bien […] me passer du bon Dieu. Mais je ne puis pas, […] me passer […] [de] la puissance de créer. »

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