著者
中村 靖子 大平 英樹 金 明哲 池野 絢子 重見 晋也 葉柳 和則 中川 拓哉
出版者
名古屋大学
雑誌
基盤研究(B)
巻号頁・発行日
2019-07-17

本研究は、独伊仏日の四カ国語圏にまたがって愛国的文化運動や、公共芸術や文化遺産保護運動、文芸誌とその検閲などを対象とし、ファシズム期のスイス、イタリア、日本、フランスにおける集合的記憶の構成過程を辿ろうとする領域横断型の学際プロジェクトである。四つの言語圏における文化運動のオラリティ資料を介して、人間の社会に情動が広範なムーヴメントを創り出すメカニズムを考察しようとするものであり、伝統的な人文学が培ってきた文献研究のスキルとテキストマイニング手法が共同することにより上記の目的を達成することが可能になると期待できる。
著者
田島 毓堂 広瀬 英史 重見 晋也
出版者
愛知学院大学
雑誌
基盤研究(A)
巻号頁・発行日
2003

15年度インドネシアスラバヤ国立大学、パジャジャラン大学、16年度韓国韓南大学校・梨花女子大学校、17年度台湾大学、浙江大学、18年度愛知学院大学で、国際シンポジウム比較語彙研究を開催し、それぞれ、発表論文集『国際シンポジウム比較語彙研究IV〜X』を刊行、計115件の語彙論に関する研究論文・講演原稿を収録した(A4版総頁数1374頁)。海外では、国際シンポジウム比較語彙研究の開催後に語彙研究者養成のために語彙研究セミナーを開いた。国内では、受講希望に応じて開催した。本研究推進の母体となった語彙研究会では、月例発表会と大会を開いた。期間中に、34回の月例会、3回の大会を開き、21件の講演・研究発表があった(平成18年度の大会は国際シンポジウム比較語彙研究X)。また、語彙研究会では、機関誌『語彙研究』1〜4を刊行して、25件の語彙研究の論文を収めた(B5版総頁数402頁)。更に、「語彙研究会叢書」を6冊刊行した。内容は『比較語彙研究の試み』11〜15、及び、「近代日中学術用語の生成及び発展」である(A4版総頁数1574頁)。これらの成果をふまえて、本プロジェクトの一方の課題であるコード付けのための電子辞書試作版を作成し、CD版として希望のあった関係方面に配布した。試作品ではあるが、現代語にっいては、6、7割のヒット率で個々の語に単語コードと語素コードを電子的に付与することができる。CD版に付載した資料を今後整理し、試作版を増補する予定であり、さらに、古典語と外国語の語彙についても、同様の試みを企画している。遺憾ながら、この計画は科学研究補助金の対象に今年度は認められなかったが、語彙論的研究推進のためには重要な研究なので極力推進していく予定である。
著者
重見 晋也 SHIGEMI Shinya
出版者
名古屋大学人文学研究科
雑誌
名古屋大学人文学研究論集 (ISSN:2433233X)
巻号頁・発行日
vol.1, pp.391-400, 2018-03-31

Voltaire insère une épisode du séisme de 1755 à Lisbonne dans son Candide. Il est à noter une scène dans laquelle on insiste sur la nécessité de l’Inquisition, « auto da fè », afin de calmer la Catastrophe. L’oeuvre ne cesse d’inspirer même au XXe siècle. Theodore Adorno distingue la catastrophe d’origine naturelle et celle d’origine humaine et il considère que la dernière suscite de plus graves conséquences que l’autre citant le nom d’Auschwitz comme exemple. On peut le confirmer avec la Shoah en France, comme le montre la « Rafle du Vel’ d’Hiv ». On organise la Résistance et recourt non seulement à la violence pour lutter contre cette terreur, mais aussi au stylo et à l’encre. Or, l’écriture de la Résistance enchaîne des terreurs ou des désastres. Il s’agit donc de couper l’enchaînement de réactions et de terreurs, qui sont faites du désespoir de l’absence de Dieu. C’est la littérature qui prouve la réaction contre la suite des terreurs, comme Albert Camus cite dans L’Homme révolté un cri désespéré de Van Gogh : « Je [puis] bien […] me passer du bon Dieu. Mais je ne puis pas, […] me passer […] [de] la puissance de créer. »
著者
重見 晋也 SHIGEMI Shinya
出版者
名古屋大学文学部
雑誌
名古屋大学文学部研究論集 (ISSN:04694716)
巻号頁・発行日
vol.61, pp.113-126, 2015-03-31 (Released:2015-04-13)

Avant la première publication de Baudelaire de Jean-Paul Sartre en 1946 aux Éditions du Point du Jour, un fragment intitulé « un Collège spirituel » est paru dans la revue littéraire Confluences en 1945. Malgré les recherches bibliographiques antérieures, qui considèrent que Sartre a accompli le texte vers 1944, nous pouvons penser que le texte d'« un Collège spirituel » est envoyé à la revue avant la fin de 1943. Or, la revue est censurée dès sa première aprution en 1941. Mais c'est au milieu d'une situation défavorable pour la publication et les parution en deux mois par l'autorité vichyssoise, au milieu d'une situation défavorable pour la publication et les éditions, avec la crise de papier, la pénurie de moteur et la diminution des moyens de transport. Quant au texte d'« un Collège spirituel », si l'on le compare avec un fragment des Mouches qui est envoyé en même temps que ce texte et qui est publié en 1943, il se caractérise par une critique sans pitié, non seulement contre Baudelaire, mais aussi contre Flaubert, Gauthier ou beaucoup d'autres écrivains et artistes français ; et il est possible que le texte nuirait à l'«esprit français» dans l'époque où se régnait le désespoir. C'est une des raisons pour lesquelles «un Collège spirituel» n'apparaît. pas sous l'Occupation, mais qu'après la Libération de Paris.
著者
重見 晋也
出版者
広島大学フランス文学研究会
雑誌
広島大学フランス文学研究 (ISSN:02873567)
巻号頁・発行日
no.30, pp.36-53, 2011

On connaît, d'une façon générale, plusieurs imprimés précédant la publication en volume d'une oeuvre littéraire. C'est ainsi que Gérard Genette souligne l'importance de ce qu'il appelle la « prepublication » en prenant l'exemple de l'Ulysse de James Joyce dans ses recherches sur la transtextualité qui commencent par l'Introduction à l'architexte (1979) et se prolongent jusqu'aux Palimpsestes (1982). L'idée est d'autant plus importante, quand on fait face à des oeuvres du XXe siècle, époque où s'est multipliée la publication partielle et préalable des textes dans des revues ou dans des journaux.Le Baudelaire de Jean-Paul Sartre connaît aussi une prépublication avant que l'ouvrage serve au préface aux Écrits intimes de Charles Baudelaire publiés par les éditions Point du Jour en 1946. Un premier texte, partiel donc, fut rendu public en 1945 dans la revue Confluences, et un autre fragment fut imprimé dans les Temps modernes au cours de la même année.Or les Écrits intimes préfacés par Sartre font partie avec cinq autres titres d'une collection nommée « Incidences ». La recherche menée à la Bibliothèque nationale relative à la collection intégrale nous révèle qu'elle se caractérise par ses préfaciers et par ses textes. En effet, les préfaces sont rédigées par des écrivains déjà connus comme Rollande de Renéville, Albert Camus, Jean Paulhan, Jean Cassou et Raymond Queneau; et l'on y publie des textes, soit inédits, soit rarement édités auparavant.La collection est accompagnée d'une note de l'éditeur dont le nom est donné en abrégé comme « R. B. », surtout après le troisième numéro. Michel Contat et Michel Rybalka l'identifièrent comme « René Bertelé » dans leurs Écrits de Sartre, mais le nom « René Bertelé » évoque le rédacteur en chef de la revue Confluences dans la nouvelle série depuis 1945. Il reste à vérifier cette piste pour confirmer l'existence d'un relation étroite entre la collection « Incidences » des éditions Point du Jour et la revue Confluences.Aussi resterait-il encore des recherches à mener afin de rétablir la relation entre la revue et la collection dans la perspective génétique du Baudelaire de Sartre, et il faudrait poursuivre celles-ci en suivant la filiation des documents concernant les lois sous le régime Vichy et sous l'Occupation aux Archives nationales ou d'autres bibliothèques. Nous ferons aussi à l'occasion un rapport de ces différents résultats.
著者
重見 晋也
出版者
広島大学フランス文学研究会
雑誌
広島大学フランス文学研究 (ISSN:02873567)
巻号頁・発行日
no.15, pp.40-55, 1996-10-31

Après deux publications fragmentaires, le Baudelaire de Sartre, qui est proposé au public comme introduction aux Écrits intimes de Baudelaire, se situe dans la pratique inaugurale de la «psychanalyse existentielle», telle qu'elle apparaît dans son Être et le Néant. Bien que des critiques comme G. Blin, G. Bataille et M. Blanchot attaquent violemment son point de vue trop moralisateur, elle joue un rôle assez important dans l'étude de Baudelaire. Nous allons donc étudier ici, tout en admettant ces critiques, comment le philosophe dénonce le poète, de quelles manières et avec quelle stratégie. Sartre nous a projeté, dès le début de l'oeuvre et par sa propre intuition, une image toute faite du «poète maudit» à partir d'une «idée reçue»: «Il n'a pas eu la vie qu'il méritait». L'énumération des expressions: «cette mère, cette gêne perpétuelle, ce conseil de famille, cette maîtresse avaricieuse, [et] cette syphilis», la suite des expressions anaphoriques comme «ce pervers», «ce raffiné», «ce solitaire», «cet apologiste de l'effort», et la répétition de l'adjectif «fameux», tous ces éléments, soit qu'ils affirment l'«idée reçue», soit qu'ils la contredisent, ont un rôle stratégique dans l'oeuvre qui consiste à évoquer, chez le lecteur, une image de Baudelaire largement répandue à l'époque. Or, le poète qui est décrit ainsi se caractérise dans l'oeuvre de Sartre par son antinomie entre le «Bien» et le «Mal». «Se sent[ant] destiné à la solitude», au nom de quoi il exige d'être puni, Baudelaire cherche toujours le «regard absolu» des Autres, qui est le «Bien», afin d'affirmer sa «singularité», sa «culpabilité» et son «Mal». En effet, il essaie de «violer» sa déesse absolue, Mme Aupick, en lui adressant des lettres atroces pour elle. Bien qu'il obtienne ainsi sa chère «singularité =Mal», le poète de la «lucidité» ne se satisfait jamais de ce qu'il reçoit passivement, d'autant plus qu'il s'efforce de reprendre sa liberté d'ê
著者
重見 晋也
出版者
名古屋大学
雑誌
基盤研究(C)
巻号頁・発行日
2010-04-01

本研究計画は、『ボードレール』が「コレージュ・スピリチュエル」という題で文芸誌『コンフリュアンス』に掲載されるにあたり、1)戯曲『蠅』の原稿も編集部に戦時中に送付されていたこと、2)戯曲作品が希望を描くのに対してボードレール論が高い倫理観に根ざした行動の実践を要求していること、3)このサルトルの主張はフローベールを筆頭とした「フランス的精神」を批判することで成り立っているとも考えられる点でボードレール論は編集部の判断により戦時中には発表されなかったことを、フランス国立図書館における『コンフリュアンス』誌を始めとするドイツ占領下におけるフランス文芸誌を対象とした集中的な資料調査から明らかにした。
著者
重見 晋也
出版者
広島大学フランス文学研究会
雑誌
広島大学フランス文学研究 (ISSN:02873567)
巻号頁・発行日
no.13, pp.40-54, 1994-10-31

Il y a toujours deux aspects chez Sartre, le philosophe et le romancier, pour ceux qui veulent étudier ses oeuvres. Quelques études sociologiques sur Sartre jettent une lumière nouvelle sur cette problématique, et donnent une nouvelle image de Sartre: c'était un écrivain qui maniait le collage en utilisant des matériaux multiples. Dans cet article, nous attirerons tout d'abord l'attention sur l'expression <lieu commun>, que nous trouvons dans la préface de Portrait d'un inconnu de N. Sarraute, et nous déterminerons son étendue. Ensuite, nous la comparerons avec <la mauvaise foi>, telle qu'elle est envisagée dans L'Être et le Néant. Dans la préface au roman de Sarraute, Sartre nous présente une observation intéressante sur le <lieu commun>. Le <lieu commun> est un lieu où des oppositions d'idées se dissimulent sous <une zone neutre>. Les oppositions du dehors et du dedans, de la subjectivité et de l'objectivité, du moi et des autres, se dissimulent sous un lieu <général> qui les synthétise. Tout en répétant le va-et-vient entre deux idées, les oppositions deviennent un être comme une <pierre>. Nous trouvons une image identique à celle du <lieu commun> dans la discussion ontologique sur <la mauvaise foi>. Tout d'abord, elle est <un art qui donne forme aux concepts contradictoires>. Cet art se réalise, en utilisant les oppositions entre la facticité et la transcendance, et entre <l'être-pour-soi> et <l'être-pour-autrui>. Ensuite, le but de <la mauvaise foi> consiste dans un mouvement qui va et retourne entre deux modes d'un être: <être qui n'est pas ce qu'il est> et <être qui est ce qu'il n'est pas>. Finalement, le mouvement forme un lieu nouveau qui devient une <chose>, et qui dément le mode présent de l'être. De cette façon, nous trouvons un mouvement commun aux deux concepts sartriens, qui produit une <chose>: <la généralité>. Il est observé non seulement dans les discours discursifs, mais aussi dans plusieurs exemples que Sartre a cités dans ses discours. Dans la pré