著者
岡野 利津子
出版者
宗教哲学会
雑誌
宗教哲学研究 (ISSN:02897105)
巻号頁・発行日
vol.28, pp.16-29, 2011 (Released:2019-09-18)

Selon Plotin, l’émanation de l’Un est à la fois la procession de l’être et celle de la conscience. Le but de cet article est de réfléchir sur notre consciense religieuse en reconstruisant l’émanation plotinienne comme déroulement de la conscience. L’Un transcende la cognition, mais il n’est pas ce qui est inconscient. Il a une “simple intuition de soi” qui ne l'objective pas lui-même. L’Intellect qui vient d’être engendré à partir de l’Un est appelé “la vision qui ne voit pas encore”. Il va voir ensuite l’Un en se retournant vers Lui et est déterminé comme la vision qui voit, à savoir l’Intellect pensant. L’Intellect est donc engendré par la vision réflexive qui procède de l’Un et qui le voit en se retournant, et par cette contemplation il y a une dualité du sujet et de l’objet. Néanmoins ce sujet est encore un avec son objet et la cognition de l’Intellect est la pensée de soi-même. L’âme est engendrée de la même façon par la vision qui procède de l’Intellect et qui le voit en se retournant. La caractéristique de la cognition de l’âme est d’être discursive. Les êtres corporels sont dits également être engendrés par la contemplation de la nature (la partie inférieure de l’âme du monde) qui voit elle-même. Au niveau du corps, l’objet est complètement séparé du sujet, et en étant dans les corps, nous percevons par des organes des sens les objets sensibles qui se trouvent hors de nous-mêmes. L’union de notre conscience avec l'Un se réalise par la remontée de ce chemin, c'est-à-dire par une sorte de contemplation réflexive. Nous nous retournons vers l’Un, en nous retournant vers nous-mêmes. Après l’union avec l’Un, en descendant vers la région inférieure et en nous rappelant notre propre expérience de l’Un, nous pensons sur Lui et parlons de Lui, bien qu’il transcende lui-même la pensée et la parole.
著者
岡野 利津子
出版者
西田哲学会
雑誌
西田哲学会年報 (ISSN:21881995)
巻号頁・発行日
vol.10, pp.32-50, 2013 (Released:2020-03-22)

‘Absolute nothingness(zettai mu)’, the basis of all reality in Nishida’s philosophy, is prior to both subjectivity and objectivity, and corresponds to the Plotinian One, which transcends both thinking and being. Despite Nishida’s criticism that the Plotinian One is “what is thought in the direction of noema” or “what transcends the Idea in the direction of the Idea”, from the standpoint of Plotinian studies which develops after Nishida’s death, we should rather say that the One is transcendent in the direction of matter or act. Their thoughts are in concord with each other more profoundly than Nishida himself realized. There is in fact an affinity between Nishida's self- awareness and the Plotinian emanation and also between Nishida’s place of nothingness and Plotinus' One. Both are a kind of “nothingness, which is not opposed to being, but envelops being”. However, whereas Nishida’s absolute nothingness is what is found at the depth of ordinariness, the Plotinian One is stated as what is beyond the ordinariness. Different from the Absolute of Nishida which negates itself, Plotinus’ One is static in that it remains in itself and is not moved or reduced by producing everything.
著者
岡野 利津子
出版者
西田哲学会
雑誌
西田哲学会年報 (ISSN:21881995)
巻号頁・発行日
vol.5, pp.97-111, 2008 (Released:2020-03-24)

La structure hiérarchique de la philosophie de Plotin est bien connue comme l’émanation de la lumière de l’Un qui finit à l’obscurité de la matière sensible. Vers le milieu du vingtième siècle, les chercheurs de Plotin ont commencé à remarquer les deux étapes dans la procession de l’Intellect à partir de l’Un, à savoir, la génération de la vision indéfinie de l’Intellect(la matière intelligible)et la conversion de cette vision vers l’Un(la définition de l’Intellect). À ce point de vue, on peut considérer l’Un chez Plotin comme ce qui est au delà de la matière, à la direction de la matière. Autrement dit, l’Un est transcendant ploutôt à la direction de l’activité qu’à la direction de l’être. On peut dire que l’activité qui procède de l’Un et qui retourne à Lui est réflexive et l’intellection de soi au niveau de l’Intellect est, pour ainsi dire, la vision réflexive de l’Un qui est lui-même non-réflexif. Quand on remarque cet aspect de l’émanation chez Plotin, on peut reconnaître les resemblances avec la philosophie de Nishida.