著者
東海 麻衣子
出版者
広島大学大学院文学研究科
雑誌
広島大学大学院文学研究科論集 (ISSN:13477013)
巻号頁・発行日
vol.71, pp.87-98, 2011-12

文学テクストにおける時間を考察しようとするとき、我々は二つの方向性を見出す。一つ目は、ポール・リクールの大著が代表するような、物語られる時間の問題。物語を牽引する時間の経過が、いかに読者に追体験されるのか。そして、二つ目は、ジョルジュ・プーレが仔細に分析したような、それぞれの作者が作品内で表明する「人間的時間」の問題。テクスト内で吐露される個人の内的時間、哲学的思索の探究である。本稿では、後者すなわち「人間的時間」をシャルル゠ルイ・フィリップ(1874-1909)のテクスト『クロキニョル』に探る。二人の登場人物を自殺に追いやるものとして時間意識の存在が認められることを指摘し、それがいかなる性質のものであるかを分析していく。そこにはまず、近現代の人間の生活が否応なく、時間に支配されているという前提がある。各々の生活は、生きる場所、環境、職業等によって規定され、そこに各々の時間意識が形成される。『クロキニョル』における二人の登場人物は、そうした現実の時間意識を捨て、外へ飛び出していくのだが、一度外の自由な時間意識を知った彼らが再び内に戻り、現実の生活を生き直すことはない。なぜなら、彼らは幻想から現実に戻るための時間意識の着脱に失敗するからだ。フィリップの捉える時間意識とは、一朝一夕に取り替えられるものではなく、人間の存在自体を決定づけてしまうほど厳格なものなのである。こうしたフィリップ独特の見解は、小さな町の木靴屋の息子として生まれ、パリで公務員として働きながら作家として成功したというフィリップの出自、そこにおいてこそ感得される多様な時間意識が培ったものでもあろうか。知識階級出身者以外の者が作家となることのなかった当時、まったく異質な二つの環境をもつフィリップのような作家は稀であった。つまり、フィリップが鋭敏に捉えた時間意識は、彼が「ポピュリスムの先駆者」であるという背景を裏付けるものとも考えられるのである。「小役人」の悲哀を描いた数ある小説にあって、その悲哀の軸を時間意識のうちに置くという独創を見せる『クロキニョル』は、新たな「人間的時間」の切り取り方を提示したという意味においても、非常に興味深い小説であると言えるだろう。そしてさらに、その背景に、作家の生きた二重の空間と時間意識を見ることは、ポピュリスム文学がもたらした新たな価値観を見出すことにもなると考えられるのである。
著者
東海 麻衣子
出版者
広島大学フランス文学研究会
雑誌
広島大学フランス文学研究 (ISSN:02873567)
巻号頁・発行日
no.34, pp.40-49, 2015

Le discours indirect libre se définit en général comme un procédé littéraire qui vise à mettre en résonance la voix du narrateur et celle du personnage, en supprimant la conjonction, « que » ou « si ». Diversement interprété, il permet alors de nombreuses possibilités d'écriture.En rappelant que ce discours tire son origine de la langue parlée, nous comprenons naturellement que Charles-Louis Philippe, qui se considérait comme un romancier populaire, l'ait choisi pour s'exprimer.Nous pouvons déjà en remarquer l'usage dans son premier ouvrage, Quatre Histoires de Pauvre Amour qui se compose de quatre contes. La Chair de Trois Gueux, l'un des deux écrits à la troisième personne, condition préalable au discours indirect libre, a retenu notre attention. Cet article propose une réflexion sur l'emploi de ce dernier chez Philippe, thème qui jusqu'à présent n'a pas été suffisamment abordé.Notre sujet sera de dévoiler comment le romancier réussit à inspirer chez le lecteur un sentiment de sympathie envers les auteurs d'un viol, les Trois Gueux misérables de cette histoire. L'analyse de plusieurs phrases nous révèlera l'efficacité du discours indirect libre. Grâce à cet artifice, Philippe qui était convaincu que « le vrai romancier se place en plein milieu de ses personnages : il va de l'intérieur à l'extérieur », s'assimile à ses personnages et leur accorde une certaine indulgence aux yeux du lecteur.Nous pouvons également remarquer que l'usage de cette forme de discours se développe au cours de ses œuvres. Par exemple, « la motivation pseudo-objective » de Bubu de Montparnasse indiquée par Leo Spitzer a un effet ironique et Contes du Matins ouvre un nouveau domaine original dans la façon de raconter une tragédie sur le mode humoristique.Nous comptons poursuivre cette étude susceptible, selon nous, de mettre en lumière le courant de l'époque.
著者
東海 麻衣子
出版者
広島大学フランス文学研究会
雑誌
広島大学フランス文学研究 (ISSN:02873567)
巻号頁・発行日
no.28, pp.11-21, 2009

Si l'on porte notre attention sur le sujet du Temps dans Le Père Perdrix de Charles-Louis Philippe, on peut relever trois sortes de Temps dans le récit.Il y a d'abord le Temps de « la petite villle » qui entoure les personnages. C'est un dominateur rigoureux, symbolisé par « l'horloge » qui se trouve dans chaque maison. Il exige des habitants « l'ordre » et « des principes » accompagnés de « travail » comme leur raison d'être.Notons aussi, le Temps de Jean Bousset, l'un des personnages principaux, neveu du Père Perdrix. Sans emploi et vivant chez ses parents, il néglige le Temps strict de son père, ouvrier, et finit par être chassé de la famille, puis de « la petite ville ». Il a en effet introduit le Temps étrange, symbolisé par « la montre » qui marque le Temps de l'individu en opposition avec « l'horloge » de la communauté.Enfin, on peut indiquer le Temps du Père Perdrix. Condamné à renoncer à son travail de forgeron suite à une maladie des yeux, il perd son identité sociale liée à son statut de travailleur. Menant une vie oisive, il devient l'hérétique qui trouble le Temps de « la petite ville » et se voit ainsi exclu d'abord du « bureau de bienfaisance » et pour finir de « la petite ville » même. Mais il est impossible à un vieil homme qui a vécu toute sa vie dans une petite ville de recommencer une nouvelle existence à Paris. Il ne retrouve sa place nulle part et choisit de se supprimer.Ainsi, se dégagent deux Temps individuels exclus de la norme que représente le Temps de la communauté. Il nous paraît alors possible d'y lire cette terrifiante présence du Temps qui marque le cadre de l'existence des hommes, fixant à chacun leur place de vie ou à défaut celle de leur mort.