- 著者
-
泉 邦寿
- 出版者
- 日本フランス語学会
- 雑誌
- フランス語学研究 (ISSN:02868601)
- 巻号頁・発行日
- vol.12, no.1, pp.17-34, 1978-06-03 (Released:2017-09-14)
Dans cet article, l'auteur entreprend de discuter les problèmes suivants :
a) Jusqu'où la construction ne...que peut-elle étendre sa portée « restrictive » dans la structure d'une phrase ?
b) Quelles sont les caractéristiques sémantiques de la construction restrictive à propos du problème de savoir si le sens d'une phrase est positif ou négatif ?
L'auteur présente les hypothèses suivantes et il essaie de les étayer par des exemples et des arguments :
1. La portée restrictive de la construction ne...que atteint les constituants que sont les constituants de même niveau (Sister-Constituents) du verbe auquel appartient ne, ou encore, ceux qui sont emboîtés dans le syntagme verbal (VP) qui contient ne. Toutefois, elle ne saurait atteindre les constituants plus élevés.
2. L'adverbial qui se trouve immédiatement après ne...que est toujours un adverbial modifiant le verbe.
3. Le constituant qui se trouve dans la portée restrictive doit être un constituant qui peut faire sémantiquement partie d'une catégorie quelconque, et dont j'ai appelé la caractéristique sémantique « convergente ».
4. Ne de la construction restrictive garde toujours un sens négatif.
5. La transformation concernant ne...que est appliquée comme suit :
— D'abord, ajouter ne — que au verbe. (ne — que PLACEMENT)
— Ensuite, déplacer que devant le(s) constituant(s) qui doit (doivent) être sémantiquement resteint(s). (que FLOAT)
Cette cinquième hypothèse est une hypothèse révisée de la proposition émise par SAGAWA (1977).