著者
山田 弘明 YAMADA Hiroaki
出版者
名古屋大学文学部
雑誌
名古屋大学文学部研究論集
巻号頁・発行日
vol.33, pp.93-127, 1987-03-31 (Released:2007-12-10)

Dans la Recherche de la vérité, Descartes dit "dubito ergo sum." C’est une expression plus fidèle que le cogito ergo sum à l’ordre de sa philosophie. Mais qu’est-ce que le dubito? Pourquoi ergo sum? La Première Méditation de Descartes paraît facile à lire, mais souvent difficile à comprendre, car la signification du doute qu’elle présente n’est pas toujours explicite. A ce propos, nous avons posé les trios questions; 1゜ Sous le nom du doute général, est-ce que Descartes révoque en doute littéralement toutes les choses? 2゜ Peut-on dire que les raisons de douter des choses sensibles sont légitimes? 3゜ Quand notre philosophe doute des démonstrations mathématiques, l’évidence présente est-elle aussi mise en doute par l’hypothèse du Die décevant? A la première, on peut répondre que le doute général n’est qu’un manifest symbolique du doute cartésien. Ce n’est pas le doute littéralement général; Descartes ne doute pas sans réserve, par example la raison en tant qu’elle est un instrument de ‘’language-game’’, doit être exempte de doute, car sans elle on peut rien faire. Mais l’approfondissement du doute exige, plus tard, que même le fonctionnement de la raison soit vérifié par la véracité divine. A la deuxième, il faut dire que les raisons du doute sont parfaitement légitimes. Premièrement parce que Descartes ne tombe pas dans l’erreur de ‘’l’argument de l’illusion’’, car il ne généralise pas un cas particulier de la déception des sens. Deuxièmement parce que l’arugument du rêve, souvent critiqué comme non-sens, est toujours valable si on essaie de comprendre sa vraie signification. A la dernière question, il faut répondre par oui. Pourtant ce n’est pas que Descartes déracine toute notre ‘’persuasion’’ de l’évidence présente. Par example, il utilise l’ évidence des axiomes dans ses arguments. S’il doute de l’évidence, c’est qu’il ne la considère pas comme une vraie ‘’science’’ qui sont assurée par Dieu. Ce n’est pas le cercle vicieux, car logiquement la persuasion n’est qu’une hypothèse de travail, et avec cette hypothèse il prépare une voie à la vraie science. Au début de la Deuxième Méditation apparaît enfin ‘’ego sum, ego existo.’’ Sur cette proposition célèble, nous avons seulement posé les trios points. D’abord, nous avons divisé le passage entirer (A-T. VII. p.24. 1.20-p.25.1.13) en quatre parties, et précisé que l’essentiel de ce texte ne diffère pas, ni du Discours (je pense donc je suis), ni des Principia (ego cogito, ergo sum). Cela a ouvert une possibilité de l’interprétation du cogito- inférence. Deuxièmement, il faut dire avec Descartes que le cogito est une intuition. Mais nous avons ajouté qu’elle contient tacitement une prémisse, eq. pour penser il faut être. L’intuition du cogito, ne cache-t-elle pas une inférence implicite? Finalement, nous avons essayé de défendre le cogito-inférence. Ce n’est pas incompatible avec son refus de la déduction syllogistique, car le syllogisme, bien qu’il soit nié dans sa formalité, est implicitement admis comme une logique interne. Et l’antécédence de la majeure n’empêche pas le cogito d’ être le premier principe de la philosophie, parce que le sens du premier principe est différent. Enfin la critique formelle de Hintikka sur le cogito-inférence n’est pas toujours juste; l’idée de la performance elle-même sous-entend déjà une inférence.
著者
山田 弘明 YAMADA Hiroaki
出版者
名古屋大学文学部
雑誌
名古屋大学文学部研究論集
巻号頁・発行日
vol.49, pp.5-24, 2003-03-31 (Released:2007-12-18)