著者
柳沢 史明
出版者
美学会
雑誌
美學 (ISSN:05200962)
巻号頁・発行日
vol.58, no.3, pp.14-27, 2007-12-31

Les arts chez Georges Bataille sont souvent lies a la conception ontologique et existentielle d' "angoisse". L'angoisse, pour Bataille, est le sentiment d'un danger qui visite l'homme qui s'affronte a la mort. Par ailleurs, en eveillant les attentions sur la mort habituellement cachee, elle est aussi le sentiment de l'attente de franchir la vie quotidienne et "un monde avare". Toutefois, bien que l'intention d'introduire les elements de mort (i.e., l'angoisse, la souffrance et la douleur) soit cruciale dans la vie quotidienne, il faut eviter que la vie soit menacee excessivement. Et alors, pour raison d'equilibre entre la vie et la mort, Bataille dit qu'on doit recourir aux "tricheries", c'est a-dire, aux arts. Selon Bataille, le pouvoir de l'art concerne l'effet d'evocation. Compte tenu de l'usage de (revocation), qui autrefois principalement signifiait "appeler les morts par la magie", Bataille considere l'evocation comme une apparition intime de ce qui n'est ni substantiel ni accessible. La mort en est un exemple. Par l'evocation, qui est un procede indirect mais done assure la vie, l'art permet aux hommes l'acces inacheve a la mort. activement et volontairement.
著者
柳沢 史明
出版者
美学会
雑誌
美学 (ISSN:05200962)
巻号頁・発行日
vol.65, no.1, pp.97-108, 2014-06-30 (Released:2017-05-22)

Cet article a pour but d'etudier la reception en Occident d'un peintre inconnu originaire du Soudan francais, actuel Mali, qui s'appelle Kalifala Sidibe(1900?-1930). Cette etude se base principalement sur les comptes-rendus de son exposition a Paris en 1929 et sur l'examen du discours sur la <<peinture negre>> du point de vue de l'emergence d'un nouveau type d'artiste noir. D'abord, nous etudions les idees generates de l'epoque sur l'absence du tableau en Afrique noire, notamment sur le plan historique. Et on analyse entre autres son image d'un noir <<authentique>>, a travers ses caracteristiques communes avec le peintre du Congo belge, Albert Lubaki. D'autre part, nous etudions la difference entre l'interet pour les sculptures africaines et l'interet pour la <<peinture negre>>. En fait, les tableaux de Sidibe furent apprecies par ses contemporains en Occident contrairement a l'<<art negre>> considere a l'epoque comme un art disparu. II s'agit aussi de l'emergence d'un nouveau genre artistique qui influenca revolution des relations entre l'Occident et l'Afrique noire. Les divers avis concernant Sidibe disent que ses peintures furent recues a la fois comme un prolongement de l'engouement pour le primitivisme de l'<<art negre>> et comme un vecteur sur le plan politique et culturel dans un contexte d'evolution des idees sur le colonialisme, le mouvement des noirs et l'emergence d'une nouvelle generation d'ethnologue.
著者
柳沢 史明
出版者
美学会
雑誌
美学 (ISSN:05200962)
巻号頁・発行日
vol.63, no.2, pp.49-60, 2012-12-31 (Released:2017-05-22)

En accordant une place nouvelle aux ouvrages de Georges Hardy, administrateur colonial de la premiere moitie du XXe siecle, cet article reconstitue la relation entre le colonialisme francais et l'art en Afrique noire. Sur la base de l'interet tant pour le contexte qui lui etait contemporain que pour la perspective, Hardy affirme qu'il reste des possibilites de renouvellement des <<arts indigenes>> malgre leur disparition brutale apres l'installation de la domination europeenne. Dans son livre L'Art negre en 1927, il identifie les influences europeennes a la fois negatives et positives, et il conclut que c'est dans l'avenir qu'on pourra apprecier les effets de cette influence europeenne sur les arts africains et sa contribution a leur developpement, comme le Benin ou le Dahomey, ou etaient produites les sculptures de qualite et liberties de la tradition religieuse. La colonialisation francaise chez Hardy se voit attribuer un role important d'aider les activites creatrices a se developper, ce qui permettrait aux colonies de collaborer et de s'associer a la metropole au travers l'eveil des arts indigenes. G. Hardy justifie ainsi l'attitude paternaliste du colonialisme qui par l'acculturation a permis aux arts africains de s'ouvrir a d'autres domaines artistiques comme la peinture.
著者
柳沢 史明
出版者
美学会
雑誌
美学 (ISSN:05200962)
巻号頁・発行日
vol.58, no.3, pp.14-27, 2007-12-31 (Released:2017-05-22)

Les arts chez Georges Bataille sont souvent lies a la conception ontologique et existentielle d' "angoisse". L'angoisse, pour Bataille, est le sentiment d'un danger qui visite l'homme qui s'affronte a la mort. Par ailleurs, en eveillant les attentions sur la mort habituellement cachee, elle est aussi le sentiment de l'attente de franchir la vie quotidienne et "un monde avare". Toutefois, bien que l'intention d'introduire les elements de mort (i.e., l'angoisse, la souffrance et la douleur) soit cruciale dans la vie quotidienne, il faut eviter que la vie soit menacee excessivement. Et alors, pour raison d'equilibre entre la vie et la mort, Bataille dit qu'on doit recourir aux "tricheries", c'est a-dire, aux arts. Selon Bataille, le pouvoir de l'art concerne l'effet d'evocation. Compte tenu de l'usage de (revocation), qui autrefois principalement signifiait "appeler les morts par la magie", Bataille considere l'evocation comme une apparition intime de ce qui n'est ni substantiel ni accessible. La mort en est un exemple. Par l'evocation, qui est un procede indirect mais done assure la vie, l'art permet aux hommes l'acces inacheve a la mort. activement et volontairement.
著者
柳沢 史明
出版者
美学会
雑誌
美學 (ISSN:05200962)
巻号頁・発行日
vol.63, no.2, pp.49-60, 2012-12-31

En accordant une place nouvelle aux ouvrages de Georges Hardy, administrateur colonial de la premiere moitie du XXe siecle, cet article reconstitue la relation entre le colonialisme francais et l'art en Afrique noire. Sur la base de l'interet tant pour le contexte qui lui etait contemporain que pour la perspective, Hardy affirme qu'il reste des possibilites de renouvellement des <<arts indigenes>> malgre leur disparition brutale apres l'installation de la domination europeenne. Dans son livre L'Art negre en 1927, il identifie les influences europeennes a la fois negatives et positives, et il conclut que c'est dans l'avenir qu'on pourra apprecier les effets de cette influence europeenne sur les arts africains et sa contribution a leur developpement, comme le Benin ou le Dahomey, ou etaient produites les sculptures de qualite et liberties de la tradition religieuse. La colonialisation francaise chez Hardy se voit attribuer un role important d'aider les activites creatrices a se developper, ce qui permettrait aux colonies de collaborer et de s'associer a la metropole au travers l'eveil des arts indigenes. G. Hardy justifie ainsi l'attitude paternaliste du colonialisme qui par l'acculturation a permis aux arts africains de s'ouvrir a d'autres domaines artistiques comme la peinture.