著者
横田 宇雄
出版者
学習院大学
雑誌
学習院大学人文科学論集 (ISSN:09190791)
巻号頁・発行日
vol.20, pp.233-253, 2011

Dans Le Naturalisme au théâtre (1881), Zola veut instaurer une révolution entre naturalisme et romantique semblable à celle de 1830 entre classicisme et romantique. Son théâtre poursuit lÅfillusion absolue de la vie. Alors que Thérèse Raquin, basé sur une description analytique exacte, l'étude de la nature et l'observation, n'avaiteu aucun succès L'Assommoir, une pièce mélodramatique connaît un succès qui déplaît à son auteur. On peut apprécier L'Assommoir en tant que mélodrame. Il ne s'agit pas d'une oeuvre à la manière de Becque, dans l'esprit naturaliste, mais d'un document sur la société de cette époque. Vers la fin du XIXème siècle, les adaptations de roman au théâtre sont nombreuses et permettent de réfléchir aux procédés d'une telle adaptation. Les frères Goncourt ont montré que le naturalisme au théâtre ne pouvait être réalisé au même titre que dans un roman. Cependant Zola est averti des différences entre roman et théâtre et s'efforce d'en tenir compte. Ses réflexions sur le sujet sont rassemblées dans Le Naturalisme au théâtre et Nos Auteur dramatique (1881). Cet article se propose de vérifier la logique mise en oeuvre dans le naturalisme au théâtre. Zola reporte la fonction de description du roman sur le décor de théâtre. Le décor de théâtre doit décrire les différents milieux où vivent les personnages et agir de façon à permettre au comédien d'agir en conformité avec la vérité. Le décor de Zola détermine un code de représentation et n'est pas un simple élément de théâtre. L'action du comédien opère sous ce code. L'auteur dramatique n'endosse pas la responsabilité de tous les éléments de la représentation. Il a besoin du pouvoir synthétique apporté par le décor, les comédiens et les costumes. Par la suite, Antoine reportera la fonction de la description romanes que sur la mise en scéne. La fonction du décor au naturalisme est une auticipation de la mise en scéne.
著者
横田 宇雄
出版者
学習院大学
雑誌
学習院大学人文科学論集 (ISSN:09190791)
巻号頁・発行日
vol.22, pp.219-241, 2013

Quand Zola adapt ses descriptions au théâtre, il les remplace par le décor. Ce n'est bien-sûr pas lui, qui emploie le terme de « visual art » ou d'art visuel. Mais la priorité visuelle est pour le mouvement naturaliste. Quant au théâtre, Zola n'applique pas de principes scientifiques : Claude Bernard, analyse et observation, philsophie de la vie etc. Il a voulu faire « évoluer » tous les systèmes théâtraux, la convention au théâtre, autrement dit le « nouveau » théâtre. En effet, les changements de convention confrontent à l'idéologie. Zola pense que son « nouveau » théâtre est le résultat de l'évolution générale des arts et des conventions, pas d'un processus. Pour lui, quand la perception change, la condition du théâtre change aussi. On peut donc dire qu'il ignore la fonction de la connaissance au théâtre. Pour la perception du théâtre, c'est la critique qui a le rôle principal. La critique est capitale pour le « naturalisme. » La disputé avec Sarcey est une « performance » destinée à changer la condition de spectateurs. Par conséquent, les descriptions romanesques devaient étre remplacées par le décor au théâtre. Selon Zola, le décor prend en charge les exigences optiques, ainsi que celles qui reviennent à l'analyse dans le roman. Le spectacle est le résultat du mouvement : du Romantisme au « Naturalisme. » En effet, la relation entre le text et la représentation est très complexe. Zola n'est pas le seul à adapter des romans au théâtre. Il est aussi dans le mouvement d'évolution des décors. L'exigence visuelle est en augmentation partout. Il faut considérer la condition et l'expérience du théâtre à ce moment-là. Zola voulait conjoindre les mérites du roman et du décor au théâtre, le « naturalisme » au théâtre. En ce sens, c'est un « visual artist .» Ensuite, on analyse à la position de l'écrivain dans l'histoire littéraire et théâtrale. Germinal est la meilleure pièce pour analyser l'histoire des arts visuels et celle de l'idéologie du visuel.