著者
小宮 彰
出版者
東京女子大学
雑誌
東京女子大学比較文化研究所紀要 (ISSN:05638186)
巻号頁・発行日
no.58, pp.1-22, 1997

Terada Torahiko (1878-1935) was a physicist who played an important role in developing the study of physics in modern Japan. He published not only many scientific papers in the field of geophysics and experimental physics, but also many other essays both on scientific and literary subjects. He is today appreciated as a creater of the "scientific essay" genre in Japan. In the history of Japnanese literature, he is known as a younger friend of Natsume Soseki (1867-1916). In I Am a Cat, one of Soseki's earliest works, written in 19041906, there is a character called "Mizushima Kangetsu", a young physicist who studies such "peculiar" themes as "Mechanical Studies on Hanging" and "The Effects of Ultraviolet-rays on Electrical Conductivities of Frog's Eyeballs". It was said as soon as the work was published that the "model" for "Kangetsu" was Terada Torahiko. We can note some facts on this point. In the first place, both "Kangetsu" and Torahiko share the same birthplace and other biographical data. Secondly, a study of the theme "On Hanging" had really been published in The Philosophical Magazine in 1866 by a British physicist, Rev. Samuel Haughton. It was Terada Torahiko who told Soseki about this article. Finally, Torahiko received a doctorate in 1908 for "Acoustical Investigation of the Japanese Bamboo Pipe , Syakuhati", which one might regard as a "peculiar" theme. We are able to find in the correspondence of Torahiko and "Kangetsu" some important features of Terada Torahiko's works. One of those features, I think, is possibly that he had an intention to develop physics beyond the bounds of modern western thought.
著者
小宮 彰
出版者
東京女子大学
雑誌
東京女子大学紀要論集 (ISSN:04934350)
巻号頁・発行日
vol.32, no.1, pp.13-47, 1981-09-20

L'ensemble de trois dialogues que composent l'Entretien entre d'Alembert et Diderot, Le reve de d'Alembert et Suite de l'entretien est une des oeuvres capitales de Diderot: les principales idees de sa pensee philosophique s'y trouvent exprimees. On a dit et repete que ces trois dialogues expriment le materialisme athe de leur auteur et lui auraient servi a soutenir la doctrine de l'epigenese de l'etre vivant. C'est a ce niveau de l'analyse que nous posons la question suivante: Pourquoi ecrire un ouvrage d'une composition aussi complexe? Il contient trois dialogues qui reunissent quatre personages: d'Alembert, Diderot, Melle de l'Espinasse et Bordeu le Medecin. Reunis, ils animent le second: en premier plan conversent Melle de l'Espinasse et Bordeu alors que du fond de la scene s'eleve la conversation entre d'Alembert et Diderot qui se poursuit sans interruption dans le reve qu'est en train de faire d'Alembert. Tout au long de ces dialogues Diderot developpe diverses metaphores bien etranges. Pour exemple, celle du ≪clavecin≫ qui se joue et qui a de la sensibilite et de la memoire, ou encore, celle de ≪la toile de l'araignee≫ dans le second dialogue. Nous pensons que ces particularites stylistiques trahissent les intentions implicites de l'auteur. On peut y deceler les deux sujets implicites de l'ouvrage. Il s'agit, en premier lieu, du probleme de la relation du ≪moi≫ et du ≪monde≫ quand la perception du monde s'etablit. En second lieu, celui de l'expression linguistique de cette relation. Mais la demarche de l'auteur n'est pas descriptive et les solutions qu'elle amene se presentent sous forme de ≪metaphores vivantes≫, qui se developpent sans cesse. Nous concluons que Diderot a pour dessein de representer ≪l'experience naissante du monde≫ (selon les termes de M. Merleau-Ponty) d'ou proviennent toutes les connaissances humaines, en moyen d'une metaphore synthetique qui n'est rien d'autre que Le reve de d'Alembert, en tant qu'oeuvre, et contenant les particularites mentionnees ci-dessus.