著者
岡本 源太
出版者
美学会
雑誌
美学 (ISSN:05200962)
巻号頁・発行日
vol.57, no.4, pp.43-54, 2007-03-31 (Released:2017-05-22)

Dans La chambre claire, Roland Barthes essaie de theoriser sur le ≪realisme photographique≫ (le mot ≪realisme≫ etant a entendre au sens philosophique, et non artistique), autrement dit sur le lien de la Photographic a la realite. Ce lien n'est pas seulement denie (la Photographic n'a pas de realite, mais de l'arbitraire), mais aussi surinterprete (la realite de la Photographic ne consiste que dans la vraisemblance), pour autant que la Photographic est produite et regardee a travers differentes mediations. Or ce deni aussi bien que cette surinterpretation ne font que meconnaltre le realisme photographique tel qu'il est concu par Barthes. Car, selon lui, la Photographic se met en rapport avec la realite par l'intermediaire de la verite de l'image, et la verite, qui se trouve dans la ressemblance, le lignage et l'air, est inseparable des souvenirs et des passions du sujet qui voit une photo. Avec cette theorie du realisme photographique, Barthes tente de sortir de la conception qui oppose l'image au reel, alors que la meme conception marque largement la societe moderne. Si cette conception est toujours dans l'air, comme le fait remarquer d'ailleurs Jacques Ranciere, le realisme photographique de Roland Barthes n'en parait pas moins actuel.
著者
岡本 源太
出版者
美学会
雑誌
美學 (ISSN:05200962)
巻号頁・発行日
vol.57, no.4, pp.43-54, 2007-03-31

Dans La chambre claire, Roland Barthes essaie de theoriser sur le ≪realisme photographique≫ (le mot ≪realisme≫ etant a entendre au sens philosophique, et non artistique), autrement dit sur le lien de la Photographic a la realite. Ce lien n'est pas seulement denie (la Photographic n'a pas de realite, mais de l'arbitraire), mais aussi surinterprete (la realite de la Photographic ne consiste que dans la vraisemblance), pour autant que la Photographic est produite et regardee a travers differentes mediations. Or ce deni aussi bien que cette surinterpretation ne font que meconnaltre le realisme photographique tel qu'il est concu par Barthes. Car, selon lui, la Photographic se met en rapport avec la realite par l'intermediaire de la verite de l'image, et la verite, qui se trouve dans la ressemblance, le lignage et l'air, est inseparable des souvenirs et des passions du sujet qui voit une photo. Avec cette theorie du realisme photographique, Barthes tente de sortir de la conception qui oppose l'image au reel, alors que la meme conception marque largement la societe moderne. Si cette conception est toujours dans l'air, comme le fait remarquer d'ailleurs Jacques Ranciere, le realisme photographique de Roland Barthes n'en parait pas moins actuel.
著者
岡本 源太
出版者
美学会
雑誌
美學 (ISSN:05200962)
巻号頁・発行日
vol.61, no.2, pp.13-24, 2010-12-31

Dans le De gli eroici furori (1585), Giordano Bruno (1548-1600) interprete la fable d'Acteon, mythe grec d'un chasseur metamorphose en cerf par Artemis (Diane) au bain et dechiquete par sa propre meute, comme destin de ceux qui cherchent a voir la verite divine. Pour cerner l'enjeu de cette interpretation, qui constitue certainement l'un des points forts du De gli eroici furori, le mieux est d'examiner comment Bruno fait face au petrarquisme a travers la variation de la figure d'Acteon. Car, a la Renaissance, la figure d'Acteon se diffusait comme allegorie de la melancolie amoureuse petrarquiste. Mon hypothese est que l'interpretation brunienne de la fable d'Acteon met en cause la conception petrarquiste de l'art comme activite melancolique. Selon Bruno, l'art n'est pas l'activite melancolique qui tente de perpetuer l'aimee, mais le processus des <<vicissitudes>> comme la metamorphose d'Acteon le suggere.
著者
岡本 源太
出版者
岡山大学
雑誌
若手研究(B)
巻号頁・発行日
2013-04-01

本研究では、ジョルダーノ・ブルーノの「世界の複数性」の思想を調和も照応もなき多様性の哲学として読み解き、多様なものの共生という現代的課題に新たな視座を提起することを目的に、(1)ブルーノ『しるしのしるし』(1583)に見られる世界の複数性の存在論的基盤・倫理的含意、(2)世界の複数性の概念史におけるルネサンス・近世の音楽論の重要性、(3)ルネサンス哲学から近世自由思想に継承された自然主義的循環史観の重要性、を解明した。
著者
岡本 源太
出版者
美学会
雑誌
美学 (ISSN:05200962)
巻号頁・発行日
vol.64, no.1, pp.15-25, 2013-06-30 (Released:2017-05-22)

Selon Erwin Panofsky, c'est a la Renaissance qu'est apparue l'idee de temps <<destructeuro>>, Kronos, represents par la figure d'un vieillard ails avec ses attributs sinistres: la faux, un corps decharne, etc. Cette idee correspond, semble-t-il, a la nouvelle sensibilite a l'egard de la vicissitude des choses, comme on peut le voir notamment darts les traites d'art de l'epoque. Dans cette optique, j'examine l'esthetique de Leon Battista Alberti (1404-1472) a l'aube de la Renaissance puis a sa fin, de Giordano Bruno (1548-1600). A relire leurs comedies telles que le Momus d'Alberti ou bien le Candelaio de Bruno, on percoit immediatement qu'ils montrent avec ironie comment les hommes ou encore les dieux ignorent l'instabilite du temps a cause de l'apparence trompeuse d'une permanence des choses. De ce point de vue, l'art ne semble etre qu'une fiction trompeuse. Mais, en meme temps, ces auteurs donnent a l'art un nouveau statut: Alberti suggere que la peinture est une forme du savoir prete a detroner la vieille philosophie, Bruno identifie la vraie peinture avec la vraie philosophie. Le nouveau statut de l'art face aux vicissitudes des choses est etroitement lie a l'argumentation albertienne sur l'ornamentum et au concept brunien de vinculum.
著者
岡本 源太
出版者
美学会
雑誌
美学 (ISSN:05200962)
巻号頁・発行日
vol.61, no.2, pp.13-24, 2010-12-31 (Released:2017-05-22)

Dans le De gli eroici furori (1585), Giordano Bruno (1548-1600) interprete la fable d'Acteon, mythe grec d'un chasseur metamorphose en cerf par Artemis (Diane) au bain et dechiquete par sa propre meute, comme destin de ceux qui cherchent a voir la verite divine. Pour cerner l'enjeu de cette interpretation, qui constitue certainement l'un des points forts du De gli eroici furori, le mieux est d'examiner comment Bruno fait face au petrarquisme a travers la variation de la figure d'Acteon. Car, a la Renaissance, la figure d'Acteon se diffusait comme allegorie de la melancolie amoureuse petrarquiste. Mon hypothese est que l'interpretation brunienne de la fable d'Acteon met en cause la conception petrarquiste de l'art comme activite melancolique. Selon Bruno, l'art n'est pas l'activite melancolique qui tente de perpetuer l'aimee, mais le processus des <<vicissitudes>> comme la metamorphose d'Acteon le suggere.