- 著者
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酒井 麻依子
- 出版者
- 日本メルロ=ポンティ・サークル
- 雑誌
- メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
- 巻号頁・発行日
- vol.21, pp.23-42, 2017-09-01 (Released:2017-11-09)
- 参考文献数
- 11
Il est bien connu que Merleau-Ponty a beaucoup été influencé par des psychanalystes célèblres, mais il est moins connu qu’il a été très inspiré par Germaine Guex, la psychanalyste suisse. Dans cette étude, nous allons résumer une oeuvre de Guex, La nevrose d’abandon publiée en 1950, qui est assez peu étudiée, et nous éclairerons l’interprétation qu’en a faite Merleau-Ponty et comment il l’a mise dans sa pensée. En fait, Guex serait une grand élement qui transforme l’idée merleau-pontienne sur autrui. Selon Guex, « les abandonniques » sont les malades souffrants de l’angoisse d’être abandonné par l’aimé. Ils demeurent dans « une attitude réceptive et captative » comme un enfant, donc ils ne peuvent pas prendre de « l’attitude oblative ». Leurs amours sont pleins de doutes, de jalousies et très possesives. À cause de l’absence de l’oedipe chez les abandonniques, cette névrose ne pourrait pas être guérie par la psychanalyse classique. Merleau-Ponty abstrait ses idées du contexte pathologique et les met dansla propre théorie sur l’experience d’autrui. Il admet que le caractère de cette maladie, c’est- à- dire la projection des ses sentiments dans les autres (et l’introjection de ceux des autres), est essentiel pour notre perception d’autrui. Enfin, nous trouvons que la schéma « de la paix infantile à la lutte adulte », qui est décrit dans Phenomenologie de la perception, change inversement dans « Cours de Sorbonne », « de la lutte infantile à la paix adulte ».