- 著者
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檜垣 立哉
- 出版者
- 日本哲学会
- 雑誌
- 哲学 (ISSN:03873358)
- 巻号頁・発行日
- vol.2002, no.53, pp.33-46,249, 2002-04-01 (Released:2009-12-08)
Après l'apparition de la biologie moléculaire dans la derrière moitié du vingtième siècle, notre pensée sur la vie a été profondément changée. Maintenant, nous ne pouvons pas supposer quelque chose substantiellement comme énergie de la vie. En apparence, ces recherches scientifiques semblent nous conduire au réductionnisme le plus radical. Mais, en fait, cette direction ouvre une nouvelle manière de penser la vie et son existence dans le temps, dans l'espace et dans le devenir. La vie est constituée par les matières complètement, mais les matières elles-même fonctionnent dans les relations réciproques et dans les processus du devenir. Les sciences du chaos, celles de la complexité et celles de l'auto-organisation nous ont montré une nouvelle vision de la nature. Par exemple, on doit considérer les théories de l'évolution tout autrement.Dans cet essai, je présente, d'abord, la nécessité de la philosophie pour les sciences de la vie, parce qu'elles traitent les concepts du temps, du système et du devenir directement. Et puis, je souligne que la philosophie elle-même doit essentiellement réagir à cette nouvelle situation des savoirs de la nature. Pour poursuivre ce sujet concrètement, je pose, à l'instar de H. Bergson et de G. Deleuze, trois étapes de la philosophic de la vie(1. celle de la relation organique. 2. celle du lieu et du environnement 3. celle du devenir fragmentaire et local), et j'examine, justement à la troisième étape, une phase de l'intersection entre les sciences d'aujourd'hui et la philosophie. Enfin, je tente de situer cette nouvelle bio-philosophie dans le contexte de la pensée post-modern.