著者
津田 洋子
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.47, no.1, pp.17-32, 2013-06-01 (Released:2017-04-26)
参考文献数
15
被引用文献数
1

L’objectif de cet article est premièrement de caractériser deux types de phrases événementielles décrivant la perception avec IL Y A et VOILÀ. En analysant le statut cognitif du référent et l’aspect, nous montrons qu’un énoncé événementiel avec IL Y A tel que Papa ! Y a maman qui pleure ! présente une scène toute nouvelle basée sur la perception de l’événement inattendu qui se déroule au moment de la parole, tandis qu’un énoncé événementiel perceptif avec VOILÀ tel que Bon dieu ! Les voilà qui s’amènent ! présente aussi une scène nouvelle mais dans ce cas avec un référent cognitivement actif comme le signale le pronom de la troisième personne. Nous considérons que la présence d’une scène antérieure, qui est indiquée par le statut du référent et le changement d’état, joue un rôle primordial pour distinguer les deux types de phrases événementielles avec IL Y A et VOILÀ. Deuxièmement, nous comparons deux autres types de phrases avec IL Y A qui ont tous les deux une topique implicite engendrée par un état de choses qui exige une explication. A travers l’analyse du statut cognitif du référent, nous observons que la différence des deux types de phrases est due au caractère concret de la situation qui peut activer des modèles cognitifs.
著者
津田 洋子
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.48, no.1, pp.19-36, 2014-06-01 (Released:2017-09-09)
参考文献数
20

Cet article a pour objectif de mettre en évidence l’existence d’une scène antérieure dans un énoncé tel que Ah, voilà le feu qui flambe. Cette scène est motivée par un scénario schématisé qui décrit une séquence d’événements stéréotypée dans un contexte particulier. D’abord, en analysant les données du corpus, nous observons que cette construction exprime un événement dans lequel un objet perçu est désigné par un nom, dans la plupart des cas avec l’article défini. Concernant la raison de l’utilisation de l’article défini, nous considérons qu’il existe une scène antérieure liée à un scénario schématisé qui permet de prévoir l’apparition de cet événement. Ensuite, nous montrons qu’un énoncé du type Allons bon, voilà qu’il pleut !, qui n’a pas de sujet d’action indiqué par un nom, implique aussi l’existence d’une scène antérieure qui permet de prévoir l’apparition de cet événement dans un scénario. Pourtant, nous considérons qu’un énoncé tel que Voilà que Marie chante ! pour lequel l’événement comporte un sujet qui est aussi objet de perception, signifie que l’événement est inattendu, pour la raison que la scène antérieure ne permet pas de supposer que Marie allait chanter. Du point de vue discursif, nous pouvons admettre que la construction “voilà” permet d’exprimer non seulement un événement mais aussi l’existence d’une scène antérieure ou de connaissances antérieures de l’énonciateur.
著者
東郷 雄二
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.48, no.1, pp.37-55, 2014-06-01 (Released:2017-09-09)
参考文献数
23

Cet article a pour objectif de montrer que la prise en considération du domaine d’interprétation est cruciale pour l’explication des divers emplois de l’imparfait. La notion de domaine d’interprétation a été proposée par CANNINGS (1998) et RECANATI (1996) pour expliquer le fonctionnement de l’article défini. Nous croyons que cette notion est applicable aussi aux temps verbaux. En nous appuyant sur VOGELEER (1994), nous distinguons l’imparfait épistémique, qui n’implique pas le déplacement du point de vue et l’imparfait perceptuel, qui le déclenche. Dans le dernier cas, le domaine d’interprétation se trouve réduit au minimum, entraînant le rétrécissement du champ visuel. Nous montrerons que c’est la raison pour laquelle dans une suite de phrases telle que J’ai pris le métro. Une fille { engueulait / *a engueulé } son copain., l’emploi du passé composé est peu heureux.
著者
泉 邦寿
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.12, no.1, pp.17-34, 1978-06-03 (Released:2017-09-14)

Dans cet article, l'auteur entreprend de discuter les problèmes suivants : a) Jusqu'où la construction ne...que peut-elle étendre sa portée « restrictive » dans la structure d'une phrase ? b) Quelles sont les caractéristiques sémantiques de la construction restrictive à propos du problème de savoir si le sens d'une phrase est positif ou négatif ? L'auteur présente les hypothèses suivantes et il essaie de les étayer par des exemples et des arguments : 1. La portée restrictive de la construction ne...que atteint les constituants que sont les constituants de même niveau (Sister-Constituents) du verbe auquel appartient ne, ou encore, ceux qui sont emboîtés dans le syntagme verbal (VP) qui contient ne. Toutefois, elle ne saurait atteindre les constituants plus élevés. 2. L'adverbial qui se trouve immédiatement après ne...que est toujours un adverbial modifiant le verbe. 3. Le constituant qui se trouve dans la portée restrictive doit être un constituant qui peut faire sémantiquement partie d'une catégorie quelconque, et dont j'ai appelé la caractéristique sémantique « convergente ». 4. Ne de la construction restrictive garde toujours un sens négatif. 5. La transformation concernant ne...que est appliquée comme suit : — D'abord, ajouter ne — que au verbe. (ne — que PLACEMENT) — Ensuite, déplacer que devant le(s) constituant(s) qui doit (doivent) être sémantiquement resteint(s). (que FLOAT) Cette cinquième hypothèse est une hypothèse révisée de la proposition émise par SAGAWA (1977).
著者
曽我 祐典
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.29, no.1, pp.1-11, 1995-06-01 (Released:2017-09-12)

Cet article tâche d'éclaircir le mécanisme régisseur du choix que fait le locuteur entre les constructions penser INF et penser que IND lorsque celui qui pense, c'est-à-dire le siège de l'événement jugement P et celui qui assume le procès de l'événement objet du jugement Q sont identiques. Au niveau du discours, le locuteur semble exprimer Q : a) par l'infinitive s'il s'agit de la conviction intime (Je pense avoir réussi) ; et b) par la subordonnée en que s'il veut présenter Q comme faisant partie du monde objectif (Rassurez-vous. Je pense que j'en suis capable). Pour ce qui est du passage du niveau conceptuel au niveau linguistique, notre analyse du comportement des Français dans l'expression de propos complexes nous incite à formuler l'hypothèse suivante : a) le locuteur opte pour l'infinitive si dans l'image mentale de ce qu'il se propose de communiquer, Q est conçu comme solidairement uni à P ; et b) pour la subordonnée en que si dans l'image en question, Q est conçu comme plus ou moins distinct de P. Notre hypothèse semble rendre compte de manière satisfaisante des différents emplois des constructions qui nous intéressent.
著者
平塚 徹
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.30, no.1, pp.27-33, 1996-06-01 (Released:2017-09-12)

Cette étude a pour but d'examiner, parmi les phrases du type <syntagme adjectival+copule+sujet>, celles où l'adjectif exprime la quantité, comme en (1), ou bien est au comparatif, comme en (2). (1) Nombreux sont les enfants qui croient au Père Noël. (2) La morphine est donc très dangereuse. Mais, plus dangereuse est l'héroïne: ... Pour le premier type de phrases, les adjectifs les plus usités sont nombreux, rare, et grand. Ces adjectifs de quantité expriment l'existence ou l'inexistence du référent du sujet, plutôt qu'ils n'apportent des informations sur ses propriétés, ce qui permet de paraphraser (1) par "De nombreux enfants croient au Père Noël." Ils peuvent donc servir à introduire le référent du sujet dans l'univers du discours. Pour le deuxième type, la propriété exprimée par l'adjectif est explicitement ou implicitement évoquée par le contexte précédent. L'attribut sert donc plus à présenter le référent du sujet, qu'à donner une information nouvelle sur celui-ci. Ces deux constructions ne peuvent se mettre à la forme négative, parce qu'elles auraient alors la structure informatique topic-comment, qui contredirait leur fonction de présentation. (3) *Nombreux ne sont pas ceux qui suivent le cours de linguistique. (4) L'héroïne est donc très dangereuse. *Mais, moins dangereuse n'est pas la cocaïne: ...
著者
平塚 徹
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.31, no.1, pp.27-33, 1997-06-01 (Released:2017-09-12)

Le présent article a pour but de mettre en lumière la fonction de deux constructions inversives de la phrase copulative : l'une du type <adjectif {exprimant la quantité/ au comparatif}+copule+sujet> (désignée ci-dessous par le terme de construction tripartite) et la seconde du type <copule+attribut+sujet> (désignée par le terme de construction bipartite). Comme l'a soutenu HIRATSUKA (1996), la construction tripartite a cette particularité qu'elle introduit le référent du sujet dans l'univers du discours. Par contre, la construction bipartite a pour fonction d'identifier l'objet possédant la propriété exprimée par l'attribut avec le référent du sujet. Cela résulte des observations suivantes. a) La construction tripartite ne peut se mettre à la forme négative, car cela entre en contradiction avec la fonction de présentation du sujet. Au contraire, la négation est possible dans la construction bipartite. b) La construction bipartite n'accepte pas les adjectifs exprimant la quantité ou un degré comparatif : ces attributs expriment une propriété trop vague pour que l'on puisse identifier l'objet qui possède celle-ci. c) Dans la construction bipartite, le sujet s'accompagne souvent du quantifieur universel tout. Mais, ce quantifieur est exclu de la construction tripartite, parce qu'il est incompatible avec la fonction de présentation. d) La construction bipartite admet une restriction portant sur le sujet, marquée par ne ... que ou seul. L'occurrence de telles expressions est compréhensible, car l'identification de l'objet possédant une propriété avec une chose, implique l'exclusion des autres. En revanche, les expressions de restriction ne sont pas acceptables dans la construction tripartite.

1 0 0 0 OA telについて(II)

著者
ドルヌ フランス 川口 順二 小林 康夫 六鹿 豊
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.19, no.1, pp.22-42, 1985-06-01 (Released:2017-09-13)

Dans cette partie de l'étude sur tel qui fait suite à la première parue dans le numéro 18 de cette revue, on examine d'abord les constructions N1 tel (que) N2 (III), et ensuite la construction N tel que+proposition (IV). En III, on propose l'hypothèse que N1 tel (que) N2 change de nature suivant qu'il y a absence (III. 1) ou présence (III. 2) de que, quoique l'emploi dit d'exemplification donne à tort l'impression que les deux emplois précédents se confondent complètement (III. 3). La nature de chacun des emplois est analysée à l'aide de critères de différents ordres tels que la nature de N1 et de N2, le type de détermination de ces deux N, la façon dont intervient le prédicat dont N1 est un argument, et on fait ressortir la différence entre tel N2 et comme N2. On notera qu'un des concepts théoriques élaborés en II concernant la construction Tel est Nx, à savoir celui de "type", aide à cerner les emplois N1 tel (que) N2 (emplois "comparatif" et "délimitatif"), et qu'un autre, celui de classe / membre, se combine avec le premier pour rendre compte de l'emploi N1 tel que N2 (emploi délimitatif), et qu'enfin l'emploi "exemplification" se situe dans le prolongement des deux, participant et de l'un et de l'autre quoique ceux-ci gardent dans une certaine mesure leur caractère respectif. En IV qui clôt notre enquête, on essaie de jeter quelque lumière sur la construction N tel que+proposition (P1). A travers différentes contraintes syntactico-sémantiques et lexicales, on montre qu'il convient de distinguer nettement trois espèces, à savoir : (i) le N tel que+P2 avec reprise anaphorique de N en P2 ; (ii) un N tel que+P2 ; (iii) emploi "intensif" (ou "de consécution"). Les emplois (i) et (ii) ont un tel cataphorique, alors que (iii) présente, au moins c'est notre hypothèse, l'opération d'auto-repérage source de la valeur intensive. La description des emplois (i) et (ii) nous a conduits à raffiner le concept de sous-classe utilisé en I dans l'analyse de la construction un tel N, et à proposer le concept d' "espèces de propriété". Dans la conclusion, en reprenant quelques points cruciaux de nos analyses au niveau des concepts descriptifs et théoriques, on prépare le terrain pour un débat futur.

1 0 0 0 OA telについて(I)

著者
ドルヌ フランス 川口 順二 小林 康雄 六鹿 豊
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.18, no.1, pp.37-56, 1984-06-02 (Released:2017-09-13)

On se propose, dans cette première partie de l'étude sur tel, d'examiner le fonctionnement de ce marqueur (I) dans la construction un tel N et (II) dans celle où il apparaît en position d'attribut du sujet ou de l'objet. En I on part de l'hypothèse qu'un tel N est le marqueur de l'opération qui, sur la base d'une classe définie par la propriété d'un terme (celui-ci apparaissant le plus souvent dans le contexte gauche), construit une relation prédicative où la classe en question entre en tant que sous-classe de N. A travers l'étude de diverses contraintes de syntaxe et d'interprétation, on essaie de montrer la valeur de un (I.1.) et la nature de N (I.2.). En II on aborde les problèmes de l'anaphore dans tel est N. Contrairement au pronom neutre le et au pronom ce par exemple, tel a des contraintes spécifiques relevant de différents facteurs comme la nature de l'anaphorisé, la détermination de N, les modalités assertive et autres, les pronoms, l'ordre des mots, etc. Les observations conduisent à l'hypothèse que tel est anaphorique, non d'un terme déjà énoncé qu'on reprendrait simplement, mais du "type" construit à partir de celui-là. Dans cette première partie déjà on perçoit quelques problèmes que nous examinerons de plus près, notamment au sujet de la construction tel ... que, dans la deuxième partie.
著者
大塚 陽子
出版者
日本フランス語学会
雑誌
フランス語学研究 (ISSN:02868601)
巻号頁・発行日
vol.44Suppl, no.1, pp.23-38, 2010-06-01 (Released:2017-09-06)
参考文献数
28
被引用文献数
1

Cet article a pour objectif d'éclairer, du point de vue de la "politesse", le mécanisme et l'effet d'un phénomène ludique de la conversation courante en français : le « jeu du type FTA (Face Threatening Act) ». Dans la conversation, on observe des FTA qui en général influencent négativement la relation interpersonnelle mais qui ouvrent une séquence de "jeu" entraînant un effet comique. Cette séquence non seulement anime la conversation mais amuse les participants. Deux éléments contribuent à la réalisation de ce jeu : la coopération et la confiance réciproque des participants. Ce jeu ne se réalise que par un travail commun exécuté par les participants : le locuteur lance un acte verbal en apparence "FTA" ; l'interlocuteur doit s'en apercevoir et le considérer spontanément comme un FTA fictif, à savoir un jeu, de plus il doit se prêter à ce jeu. Pour cette démarche, la confiance est indispensable. Sans elle, le FTA fictif risque de briser la relation interpersonnelle. Autrement dit, c'est cette confiance qui permet aux participants de jouer. Grâce à ces deux éléments, le FTA fictif produit un phénomène FF (Face Flattering). Par conséquent, les "faces" positives des participants sont mutuellement satisfaites et cela fonctionne efficacement pour leur relation.