著者
山本 千寛
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
vol.30, pp.79-99, 2019-11-30 (Released:2021-08-25)

La théorie de l'espace social d'Henri Lefebvre consiste en deux analyses critiques, dont l'une est celle de la vie quotidienne discutée depuis 1947, et l'autre est celle de la réalité urbaine présentée dans ses livres dans les années 60 et 70. Notre propos est ici d'examiner où se croisent ces deux analyses sociales, en prenant comme fil conducteur la notion de « conscience réelle » opposée à celle de fausse conscience spatialisante. En ciblant les écrits critiques de Lefebvre contre la conceptualisation de la spatialisation chez Joseph Gabel basée sur la notion de fausse conscience, nous montrons que la question de « réalité » que nous percevons a longtemps été comme une basse continue dans ses pensées, et que notamment pour comprendre avec précision la double illusion du réel, nous remontons à sa méthodologie de la science de l'homme avant 1961 qui s'élabore en vue de restituer la méthode de Marx. Cette méthode résulte de sa propre façon de penser, la « transduction », de saisir le possible qui est maintenant considéré impossible, et de réintroduire le temps dans l'espace réelle où le contrôle et l'intégration fonctionnalistes de la société ne laissent aucune place aux marginaux et aux déviants et vont les récupérer dans un certain ordre. Pour Lefebvre, il est important de restaurer la temporalité chez l'espace de la conscience réelle afin d'envisager la ville du futur, avec une imagination qui renverse la situation actuelle. Sa théorie urbaine ne reste-t-elle donc que secondaire par rapport à la théorie du temps ? En lisant l'implication du « désir », nous essayons de reconsidérer deux types de relation entre l'espace et le temps dans sa pensée pour éclaircir comment une série de discussions liées à la spatialisation de la conscience réelle ont préparé des discussions importantes pour « spatial turn ».
著者
小田切 祐詞
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
vol.30, pp.35-48, 2019-11-30 (Released:2021-08-25)

This paper aims to revisit the individualization theory, especially the Ulrich Beck's one, by examining La condition fœtale written by Luc Boltanski. According to Beck, one of the aspects of individualization in the second modernity consists in, on the one hand, the liberation without reintegration into intermediate groups, which leads to an individual decision-making on one's own biography, and, on the other hand, the re-institutionalization based on the individual. Taking up as an example of these processes the legalization of abortion such as the Veil law and the diffusion of prenatal testing, this paper tries to clarify, based on Boltanski's arguments, the instance external to persons whose authority is invoked so that the child to be born can be considered preconfirmed in the contemporary society. This paper concludes that, in the individualized society, we see not the disappearance of big Other's authority, but its new appearance.
著者
岡崎 宏樹
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
vol.26, pp.69-90, 2015

<p>Le présent essai a pour but de mettre en évidence, à partir du cas de la sociologie durkheimienne, la prépondérance du dialogue de la sociologie avec la philosophie au niveau de la constitution d'une perspective et de la discipline de la sociologie. La perspective de la sociologie durkheimienne se base sur la différenciation entre la conscience individuelle et la conscience collective. Selon Durkheim, « considérer les faits sociaux comme des choses » en les appréhendant du dehors permet d'étudier de façon empirique la conscience collective. En adoptant cette méthodologie, Durkheim a séparé la philosophie et la psychologie individuelle de la sociologie, et établi la sociologie en tant que discipline. Cependant, dans la réflexion sur le développement de la sociologie durkheimienne, <i>Les règles de la méthode sociologique</i> apparaissent comme un texte transitoire mentionnant des règles provisoires. En effet, la méthodologie dans <i>Les formes élémentaires de la vie religieuse</i> ne consiste pas uniquement à considérer les choses du dehors, mais de tenter d'aborder la vie sociale en décrivant de l'intérieur les expériences du sujet. Par ailleurs, l'effervescence collective, notion clé de cet ouvrage, pointe du doigt le phénomène montrant la difficulté à établir une distinction entre la conscience individuelle et la conscience collective. Au crépuscule de sa vie, Durkheim s'est penché plus profondément sur cette question, dans une étude de la philosophie pragmatique. Au cours de cet essai, nous étudierons la méthodologie dans <i>Les formes élémentaires de la vie religieuse</i>, puis mettrons en lumière la signification théorique particulière de la notion d'effervescence collective, selon une perspective ontologique. De plus, en nous référant au <i>Pragmatisme et sociologie</i> de Durkheim, nous aborderons l'importance de poursuivre la réflexion « entre » la sociologie et la philosophie pour la reconstitution de la discipline.</p>
著者
赤羽 悠
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
vol.27, pp.107-128, 2016

<p>Bien que la société moderne soit souvent définie par ses principes démocratiques, liberté et égalité, ces mêmes principes ne constituent pas nécessairement la réalité de cette société. Ainsi nous sommes amenés à nous demander ce qu'est réellement la société moderne démocratique. Louis Dumont répond à cette question en adoptant un point de vue anthropologique qui lui est propre. Tout en soulignant les particularités de l'idéologie individualiste de la société moderne, il met à jour la tension propre qui l'habite et qui provient de l'écart entre son idéologie et la réalité sociale holiste. Les arguments de Dumont ont en cela de particulier qu'ils se fondent sur l'existence nécessaire de la hiérarchie en tant que fait anthropologique. Loin de prétendre que la hiérarchie <i>doit être</i> introduite dans la société moderne démocratique, Dumont démontre qu'elle y <i>existe toujours et déjà</i> en tant que valeur dans la mesure où l'homme est un être jugeant et agissant. La société démocratique est redéfinie, dans cette perspective, comme une société où la hiérarchie, tout en étant refoulée par la représentation individualiste, entre nécessairement dans le domaine de la représentation. Dès lors, la question de la société démocratique ne consiste plus simplement à rendre réels les principes de liberté et d'égalité, mais à articuler une forme de hiérarchie proprement démocratique et irréductible qui ne saurait être réduite à la hiérarchie prémoderne, impossible à retrouver, pas plus qu'à la hiérarchie pathologique, dont nous pouvons donner ici en exemple le racisme aux États-Unis. En d'autres termes, il s'agit de remettre en question le sens du « tout », ou de l'autorité sociale, qui se déploie dans une dynamique propre à la société démocratique. En fin de compte les arguments de Dumont, qui part de la nécessité de hiérarchie, mettent en lumière l'essentialité de cette question dans notre société.</p>
著者
鳥越 信吾
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
vol.24, pp.89-101, 2013

"Vertically accumulating time", which is formulated by the philosopher K. Noe, is a view of time which considers it not as elapsing to the past and fading out, but as accumulating at the present. And indeed, it underlies some of the trends in sociology in recent years. Some sociologists such as P. Bourdieu have presupposed the view, and have brought to light the close relationship between the past and the present that had not been grasped adequately until then. However, they have not sufficiently inquired into the future in this view of time. On the above-mentioned background, this paper considers how the future in "vertically accumulating time" can be described. For this purpose, we refer to the study of time by A. Schutz who is one of the originators of the view of time in sociology. Schutz has described the future on the basis of the typified knowledge consisting of the sedimentation of past experiences. So far as it is concerned, description of the future in Schutz overlaps E. Husserl's and Bourdieu's view of the future as "a mode of already-known". On the other hand, however, if we take account of Schutz's insight of "what it is unknown", and his concept of "novel experience", we can find in his theory not only "the future as a mode of already-known", but also "the future as not-known (nicht-wissen)". Through this study, some possibilities of further development of "vertically accumulating time" in sociology are suggested.
著者
原山 哲
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
no.11, pp.19-35, 2001

Nous etudierons certains points de la methodologie de l'entretien, en nous appuyant sur les travaux de P. Bourdieu ("Ce que parley veut dire", 1982, et "La misere du monde", 1993). Notre discussion portera non seulement sur le contexte extra-linguistique de l'entretien mais aussi sur la deconstruction pratiquee au cours de l'entretien. Nous essayerons d'appilquer l'analyse du contenu a certains entretiens realises par G. Balazs. Il nous semble que les entretiens presentes dans "La misere du monde" sont centres sur le niveau des argumentation. Il faudrait d'ailleurs souligner que enqueteur joue un role d'intevention clans la realisation de l'entretien pour produire des discours de maniere a deconstruire la domination symbolique.
著者
Watier Patric 斉藤 悦則
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
no.17, pp.65-87, 2007

<<Ou se trouve la gare? me demande un passant.-La-bas, dis-je en montrant le bureau de poste, et voudriez-vous me poster cette lettre sur le chemin?-Oui, repond-il decide a ouvrir l'enveloppe pour voir si elle contient quelque chose d'interessant.>>- A. Sen. Cette petite scene si elle etait vraie et se reproduisait avec une certaine constance detruirait toute base ou fondation pour une quelconque confiance, en ce sens il ne serait meme pas necessaire que l'homme soit un loup pour l'homme, il suffirait qu'il soit indifferent et ne manifeste pas de bienveillance vis-a-vis d'un etranger, une personne que je ne connais pas. Je vais centrer mon propos sur la confiance pour faire voir a contrario quel regime d'insecurite caracteriserait notre monde si elle tendait a disparaitre.
著者
北條 英勝
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
no.11, pp.1-17, 2001

In Bourdieu's sociology the sociologist's task is to denaturalize and to defatalize the social world, that is, to disenchant social agents from symbolic effects that veil the mechanism of domination and exclusion. Thus his sociological practice necessarily become a political intervention or a sociological engagement, by revealing the social mechanism which ensure the maintenance of the established order and whose crucial political function depends on the misrecognition of social relationships of domination. Similarly, the idea of "socio-analysis" proposed by Bourdieu, treats the sociological knowledge of symbolic domination as the means for self-understanding and for self-reappropriation. And thus "socio-analysis" can fulfil the clinical and the therapeautical functions by providing the means for a reappropreation of shemes of perception and appreciation which are at the root of a social misery. The purpose of this article is to focus on the epistemic relationship between Bourdieu's sociology of symbolic domination and the idea of socio-analysis, and to explain the sociological implications of socio-analysis.
著者
水島 和則
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
no.11, pp.37-52, 2001

What possibilities can we find in the clinical method of psychoanalysis (dialogic relationship between analysand and analyst) in order to transform routinized sociological practices of social research? This study examines Pierre Bourdieu's theory of practice and Judith Butler's theory of performativity which try to revaluate the performative force of language playing central role in clinical experiences. Although both theory recast the concept of "illocutionary force" in utterance articulated by J. L. Austin, Bourdieu's scheme of habitus/practice turn out to be incomplete with regard to the break of sociology's positivistic assumption because this scheme assume the priviledge of sociologists who can synthesize the "subjective" and the "objective" knowledge on social world. By contrast, Butler provides the concept of agency and performative contradiction focusing on gap between action and its effects. These concepts explain why clinical experiences in analysand-analyst relationship produce curative effects and have great implications for rethinking the role of sociologists.
著者
三上 剛史
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
no.21, pp.33-43, 2012-03-31

Dans cet expose, nous reflechissons sur la societe des risques d'apres le 11 mars, dans la perspective de l'opposition entre le diabolique et le symbolique concernant la construction sociale. La societe moderne a apprivoise et meme <<adore>> des risques, a travers la suprematie de sa conception sociale symbolique. Dans la societe actuelle toutefois, ce symbolisme moderne perd sa pertinence, tandis que l'apparition des <<nouvelles risques>> entraine le cote diabolique, qui ne peut etre integre dans la ancienne conception symbolique. La catastrophe du 11 mars et surtout l'accident dans la centrale nucleaire nous obligent de distinguer des risques le <<danger>>. Nous sommes aussi forces d'observer attentivement la dimension fonctionnelle de la societe de surveillance, tout en doutant sur la fiabilite de la notion de <<confiance>>. La societe des risques <<authentique>> a ainsi besoin de tenir en compte le cote diabolique qui vient de surgir. Afin d'enrichir telle argumentation, nous introduisons d'ailleurs l'optique de la sociologie francaise (Durkheim, auteurs foucaldiens, ...) sur <<solidarite et integration>>, et celle de la sociologie allemande (Simmel, Luhmann, ...) sur <<association et dissociation>>. L'important comme concept-cle dans cet expose, c'est l'opposition entre le diabolique (ce qui entraine dissociation et particularisation) et le symbolique (ce qui entraine association et solidarite). On pourrait dire que leur equilibre dans le symbolisme moderne a permis de creer le <<social>>, mais dans le contexte actuel, on peut trouver plutot leur desequilibre, comme le montre tout simplement le <<danger>> qui surgit a partir des risques.
著者
本間 圭一
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
vol.33, pp.61-77, 2022-11-30 (Released:2024-02-12)

Il y a de plus en plus de violences et de menaces contre les journalistes en France. 12 cas ont été signalés pendant les trois années qui ont précédé février 2021. Le Conseil de l'Europe a publié un rapport annuel dans lequel la France fait partie des onze pays où sont répertoriées des atteintes contre la liberté de la presse. Cela peut déstabiliser la démocratie. Pour comprendre le contexte derrière ce phénomène et réfléchir à des solutions, j'ai enquêté auprès de dix éditeurs, journalistes de presse alternatifs et experts du journalisme. Toutes les dix personnes se sont accordées sur le fait que ces événements étaient liés à l'hostilité et la défiance envers les médias et les journalistes. De plus, parmi les facteurs à l'origine de cet état de fait, six ont indiqué le fait que la presse française aujourd'hui était contrôlée par des entreprises non médiatiques, tandis que cinq ont souligné que la presse était très influencée par les politiciens. Quatre ont aussi signalé que les journalistes étaient considérés comme faisant partie des élites et donc pas dignes de confiance. Deux autres ont mentionné que ces menaces et violences ne sont pas nouvelles dans l'histoire française. Cette enquête montre qu'il y a plusieurs facteurs à l'origine des atteintes contre les médias, comme indiqués ci-dessus, et non pas une seule cause. C'est dans un tel contexte que le mouvement des gilets jaunes et les manifestations des anti-pass se sont développés dans la violence. Il faut donc essayer d'améliorer les problèmes mentionnés précédemment pour retrouver la confiance, faire cesser les violences et préserver la démocratie.
著者
池田 祥英
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
vol.10, pp.61-80, 2000-10-20 (Released:2017-06-09)

On meconnaissait la sociologie de Gabriel Tarde a cause du caractere psychologique du mot <<imitation>>. Sans doute la theorie tardienne estelle souvent qualifiee <<psychologique>>, mais cette estimation nous empeche de comprendre pourquoi il a insiste sur l'etablissement de la nouvelle discipline, sociologie. Dans cet article, nous reconsiderons les significations du concept de l'<<imitation>> dans ses Lois de l'imitation. Nous clarifions que s'il a utilise le mot <<imitation>> ce n'etait pas qu'il a insiste sur le psychologisme, mais qu'il a vise a etablir la sociologie scientifique. Le concept de l'<<imitation>> a trois aspects: 1° l'hypnose, cote psychologique; 2° une forme de la repetition universelle que toutes les sciences doivent traiter; 3° la quantification de la sociologie par l'utilisation des concepts quantitatifs, <<croyance>> et <<desir>>. (Paragraphe I) Nous considerons que Tarde a vise a expliquer le changement social, qui est un phenomene macrosociologique, du point de vue microsociologique, c'est-a-dire de l'imitation. Il a explique que les initiatives individuelles creaient ou modifiaient la societe, et que les rapports entre les hommes passaient de l'unilateral au reciproque, en traitant les lois logiques de l'imitation et ses influences extra-logiques. (Paragraphe II) Nous envisageons la critique de la theorie du changement social d'Emile Durkheim par Tarde en la liant avec la theorie de ce dernier dans Les lois de l'imitation. Alors que Durkheim a presente la formule du passage de la solidarite mecanique, qui presuppose la ressemblance entre les personnes, a la solidarite organique, qui presuppose leur difference, c'est-a-dire la division du travail entre eux, Tarde lui, par contre a remarque que l'imitation unilaterale qui passe de la difference a la ressemblance se transformait en imitation reciproque qui passe inversement, conformement a ses lois de l'imitation. (Paragraphe III)
著者
岡崎 宏樹
出版者
日仏社会学会
雑誌
日仏社会学会年報 (ISSN:13437313)
巻号頁・発行日
vol.26, pp.69-90, 2015-11-30 (Released:2017-07-03)

Le présent essai a pour but de mettre en évidence, à partir du cas de la sociologie durkheimienne, la prépondérance du dialogue de la sociologie avec la philosophie au niveau de la constitution d’une perspective et de la discipline de la sociologie. La perspective de la sociologie durkheimienne se base sur la différenciation entre la conscience individuelle et la conscience collective. Selon Durkheim, « considérer les faits sociaux comme des choses » en les appréhendant du dehors permet d'étudier de façon empirique la conscience collective. En adoptant cette méthodologie, Durkheim a séparé la philosophie et la psychologie individuelle de la sociologie, et établi la sociologie en tant que discipline. Cependant, dans la réflexion sur le développement de la sociologie durkheimienne, Les règles de la méthode sociologique apparaissent comme un texte transitoire mentionnant des règles provisoires. En effet, la méthodologie dans Les formes élémentaires de la vie religieuse ne consiste pas uniquement à considérer les choses du dehors, mais de tenter d'aborder la vie sociale en décrivant de l'intérieur les expériences du sujet. Par ailleurs, l'effervescence collective, notion clé de cet ouvrage, pointe du doigt le phénomène montrant la difficulté à établir une distinction entre la conscience individuelle et la conscience collective. Au crépuscule de sa vie, Durkheim s'est penché plus profondément sur cette question, dans une étude de la philosophie pragmatique. Au cours de cet essai, nous étudierons la méthodologie dans Les formes élémentaires de la vie religieuse, puis mettrons en lumière la signification théorique particulière de la notion d’effervescence collective, selon une perspective ontologique. De plus, en nous référant au Pragmatisme et sociologie de Durkheim, nous aborderons l'importance de poursuivre la réflexion « entre » la sociologie et la philosophie pour la reconstitution de la discipline.