著者
DALISSIER Michel
出版者
The Merleau-Ponty Circle of Japan
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.21, pp.139-115, 2017-09-01 (Released:2017-11-09)
参考文献数
30

Le désir se présente comme une sorte de point aveugle de la phénoménologie merleau-pontienne. Mais est-ce là la trace d’une carence ou d’un déplacement de la problématique en direction d’autres domaines de cette philosophie ? Dans cet article, nous tenterons de dégager trois régions d’investigation principales, qui s’entremêlent les unes avec les autres. Tout d’abord, demandons-nous, quelle est cette signification explicitement « métaphysique » que Merleau-Ponty prête au désir, et en quels sens variés convient-il de l’entendre au beau milieu d’une phénoménologie, pourtant luxuriante, de la perception ? Quelle spécificité en vient alors à posséder le désir par rapport à des notions qui lui sont apparentées comme la sexualité, l’amour, la pudeur, ou encore la volonté ? Ensuite, sous quelle forme le désir se déploie-t-il sous nos yeux, à la faveur du dialogue incessant qu’entretient Merleau-Ponty avec la psychanalyse, en particulier celle qu’il dit « existentielle » ? Le désir merleau-pontien, est-ce principalement le désir sexuel, ou encore l’Éros ? Enfin, de quelle manière singulière l’approche merleau-pontienne du désir se retrouve-t-elle entrainée dans le courant ontologique mouvementé de sa dernière philosophie, dans les entrailles naturelles de l’esthésiologie, et le jeu de miroir du visible et de l’invisible ? Ces considérations nous aiderons peut-être à mieux cerner l’étrange attraction que ce philosophe exerce sur les autres et sur nous-mêmes, nous faisant passer pour ainsi dire de Merleau-Ponty parlant du désir au désir de Merleau-Ponty.
著者
澤田 哲生
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.19, pp.85-97, 2015-09-27 (Released:2015-09-26)
参考文献数
16

À la célébration du vingtième anniversaire de Japan Merleau-Ponty Circle, la tâche s’impose de réfléchir à nouveau sur l’ouverture et le développement de la dernière pensée du philosophe, car au cours de ce quart de siècle se trouvent mis à jour la plupart de ses manuscrits et notes eux-mêmes susceptibles de reprendre la lecture de son Le visible et l’invisible.Notre discussion consiste, dans cet horizon, en deux points : en premier lieu, ce phénoménologue, à sa dernière pensée, tente de considérer les phénomènes, les choses et les vécus au niveau des « éléments » au cours desquels chacune expérience perceptive « s’empiète » l’une sur l’autre en prenant forme bien subtile de « lambeaux » ou de « haillons » ; en deuxième lieu, sans se contenter de décrire une telle réciprocité du phénomène en tant qu’éléments, ce phénoménologue n’y maque pas de réfléchir sur l’aspect paradoxal (le « fantôme », l’« illusion » de centre ou l’« imminence » selon sa terminologie) de la vie humaine. Ces deux aspects nous permettront de réfléchir sur ce qu’il voulait réaliser dans sa dernière pensée sans limiter trop hâtivement la discussion à la « chair » ou au « chiasme ».
著者
加賀野井 秀一
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.19, pp.98-107, 2015-09-27 (Released:2015-09-26)
参考文献数
8
被引用文献数
1

Les recherches merleau-pontyennes ont été commencées au Japon par la première génération représentée par MM. Gen Kida, Shizuo Takiura, et succédées par la deuxième y compris nous-même. Maintenant, elles sont portées sur les épaules de la troisième ou de la quatrième génération. Aujourd’hui, nous voudrions bien jeter un regard sur ce courant des recherches au Japon en mettant au point sur la notion de la forme (Gestalt), et y chercher la nouvelle orientation de déchiffrer la dernière pensée de Maurice Merleau-Ponty.Merleau-Ponty lui-même a utilisé jusqu’à La Structure du comportement cette notion dans le sens que la psychologie de la forme lui avait attribué. Mais, au moment de la Phénoménologie de la perception, il l’a appliqué aux explications de la structure “figure-fond” de la perception, et de la notion phénoménologique “Abschattung”, et encore aux élucidations de la temporalité. A partir des Signes, Merleau-Ponty a relié la notion de “Gestalt” et le système négatif de la langue de Saussure. Ainsi, au moment de développer l’ontologie de la “chair” dans Le visible et l’invisible, il a approfondi cette notion de “Gestalt” pour mieux comprendre la relation “visible” et “invisible”.Ce que nous voudrions éclaircir, c’est la possibilité du “Weltbild pan-gestaltiste” comprenant du niveau perceptif au niveau langagier, et la fécondité qu’elle nous apporte.
著者
川崎 唯史
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.20, pp.3-15, 2016-09-10 (Released:2017-01-23)
参考文献数
23

Dans le dernier chapitre de la Phénoménologie de la perception, qui s’intitule « La liberté », nous pouvons dégager deux types de liberté. D’un côté, Merleau-Ponty affirme « la liberté effective », qui consiste en la motivation entre le monde et le sujet. Cette liberté culmine à la figure saint-éxupérienne de « héros », qui vit sa propre relation aux hommes et au monde jusqu’à la fin de sa vie. De l’autre côté, le philosophe ne nie jamais un autre type de liberté, qui permet au sujet de s’arracher à sa situation à n’importe quel moment. Selon nous, ce « pouvoir démesuré d’évasion » équivaut au «Cogito tacite », qui assure l’indéclinabilité du moi sans s’épuiser en aucune expérience, et même fonde la subjectivité, qui n’est rien d’autre que la « possibilité de situations ».Nous allons reprendre dans le présent article deux notions de la liberté à la lumière de notre relation avec le corps propre. Le sujet héroïque dans le danger comme le Pilote de guerre intègre son existence organique tout en entier dans son existence personnelle en vue de se transcender vers le monde humain. Au contraire l’arrachement à la situation interhumaine est le mouvement de « systole ». Ce mouvement peut se comprendre comme la concentration sur la vie anonyme du corps propre, qui rend possible la description phénoménologique de la corporéité végétale.
著者
合田 正人
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.20, pp.31-47, 2016-09-10 (Released:2017-01-23)
参考文献数
16

Ce texte est la reproduction, avec quelques modifications bein sûr, de la communication orale que j’ai eu l’honneur de donner lors du réunion annuelle du Cercle japonais de Merleau-Ponty tenue le 26 septembre 2015. La tâche qu’on m’a assignée alors était d’éclairchir le rapport qu’a Merleau-Ponty avec Spinoza. Voilà le résumé de mon exposé.Cette tâche-là est d’autant plus difficile à accomplir que notre philosophe ne me paraît pas s’affronter de front avec Spinoza. On ne pourrait pas trouver de traces de lecture profonde de l’Ethique de Spinoza dans les textes de Merleau-Ponty. Quand celui-ci mentionne Spinoza, c’est toujours ou presque par intermédiare d’un texte de son maître Léon Brunschvicg : Spinoza et ses contemporains (Félix Alcan, 1923). Pour Merleau-Ponty, Spinoza est ‘‘Spinoza’’ interprété par Brunschvicg. C’est le premier remarque que je devrais faire. Alors s’impose la question de savoir en quoi la version - Brunschvicg de Spinoza consiste ?Bien avant Gilles Deleuze, Brunschvicg disait qu’il y avait deux Ethiques : Ethique substantialiste du Premier Livre et Ethique indivisualite du Cinquième Livre. Entre eux, il y a un cercle. Et pourtant, puisque Brunschvicg n’admettait pas la voie descendante à partir du Premier Livre, il ne nous reste que la voie ascendante dont la connaissance ‘‘inadéquate’’ -- non pas ‘‘la connaissance du troisième genre’’ ou l’‘‘amour intellectuel de Dieu’’ -- constitue le point de départ. Elle dépend de l’affection corporelle et Brunschvicg l’a applée ‘‘perception’’. Malgré son intellectualisme scientifique, Brunschvicg a, peut-être à son insu, ouvert le champs perceptif. J’ose dire que Spinoza interprété par Brunschvicg a donné naissance à la ‘‘phénoménologie de la perception’’. C’est le deuxième remarque ou hypothèse de mon exposé.Mais ce n’est pas tout. En analysant la notion de ‘‘profondeur’’ ou ‘‘abîme’’ chez Merleau-Ponty, je suis arrivé, dans la troisième section, à la troisième hypothèse selon laquelle l’ontologie ‘‘indirecte’’ de Merleau-Ponty n’est pas du tout incompatible avec les conceptions spinozistes telles que ‘‘modes comme expression de la substance’’, ‘‘Nature naturante-Nature naturée’’ etc.. J’espère que ce n’est pas une simple excuse de dire : ‘‘La question Merleau-Ponty - Spinoza reste tout à fait ouverte’’.

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著者
Luca VANZAGO
出版者
The Merleau-Ponty Circle of Japan
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.18, pp.109-129, 2014-07-30 (Released:2014-09-22)
参考文献数
3

La conception de Merleau-Ponty de la nature repose sur une compréhension particulière de la passivité comme quelque chose qui est là sans être présent, et quelque chose qui est à la fois perdu pour toujours et à jamais présent sans passer. La particularité de cette compréhension temporelle de la passivité mérite donc un approfondissement. Cet article examine le double rapport entre les deux objets de l’enquête, qui sont la temporalité et la passivité. En effet, l’objet adéquat pourrait être considéré comme la dualité elle-même. Il s’agit d’une dualité, cependant, qui n’est ni ambivalence ni ambiguïté. La dualité implicite dans la relation entre la temporalité et de la passivité fait signe vers une autre forme, plus élaborée, de duplicité, que Merleau-Ponty essayait probablement de découvrir lorsque il travaillait sur Le visible et l’invisible. Le cours magistral sur la passivité constitue une étape décisive dans son projet ontologique.
著者
佐野 泰之
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.19, pp.16-30, 2015-09-27 (Released:2015-09-26)
参考文献数
22

La distinction entre la parole parlante et la parole parlée que Merleau-Ponty a proposée dans la Phénoménologie de la perception fait partie intégrante de la pensée du langage chez lui. C’est la première notion que nombre de recherches précédentes considèrent comme importante. Mais la deuxième attire moins l’attention.Dans cette article, je la mets en question : qu’est-ce que la parole parlée ? D’abord, je montre que la discussion du langage dans la Phénoménologie de la perception suppose les deux distinctions : l’une entre l’usage créatif et l’usage empirique du langage, l’autre entre toutes les actualisations du langage, créatives ou non, et le langage comme la virtualité pure, la langue au sens saussurien. Je veux ici rechercher la deuxième distinction.Chez Merleau-Ponty, qu’est-ce que la langue ? Certains disent qu’elle est, pour lui, le pouvoir de parler, un ensemble des habitudes corporelles. Paul Ricœur critique telle conception de la langue parce qu’elle manque de dialogue avec la linguistique, qui regarde la langue comme une structure autonome sans sujet parlant. La solution de ce dilemme se trouve dans le texte de Merleau-Ponty. En recourant à la notion de schème sub-linguistique de Gustave Guillaume, il écrit que la langue n’existe qu’en tant qu’elle est assumé par les sujets parlants. Dans sa discussion du temps et du verbe, Guillaume montre que le système des signes présuppose l’existence du sujet parlant qui les réalise dans sa pensée. C’est cette conception qui permet de réunir deux notions de langue : la structure et l’habitude.
著者
赤阪 辰太郎
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.19, pp.45-57, 2015-09-27 (Released:2015-09-26)
参考文献数
12

Maurice Merleau-Ponty dédie à Jean-Paul Sartre un article intitulé « le langage indirect et les voix du silence » paru en 1952 pour la première fois dans Les temps modernes.Dans cette étude, nous tentons de reconstruire le jeu théorique de Merleau-Ponty en le comparant avec sa variante inachevée intitulée « le langage indirect » dans La prose du monde, et nous élucidons le contraste entre les deux philosophes français.Dans son texte, Merleau-Ponty reprend le terme sartrien d’« appel » dans la perspective historique. Par cela même, il propose l’Histoire unique de l’expression où toutes expressions artistiques se rejoignent. Cette Histoire ou plus précisément la tradition de la perception nous indique les deux aspects du concept de l’individu, c’est-à-dire l’indivisibilité et l’individualité de l’action même de l’expression. En guise de conclusion, nous nous interrogeons sur la question de la rupture ou la destructibilité de l’Histoire.
著者
山倉 裕介
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.18, pp.16-28, 2014-07-30 (Released:2014-09-22)
参考文献数
25

Dans cette étude, j’essaie de démontrer que le champ est transcendantal chez Merleau-Ponty. D’abord, après examiner le concept de la réflexion et celui du champ selon leur usage par Merleau-Ponty, je formule une hypothèse : « le champ est transcendantal ». Car, selon Merleau-Ponty, la réflexion est réflexion sur un irréfléchi, et car la réflexion se donne comme une détermination du irréfléchi en même temps que l’irréfléchi se manifeste à travers la réflexion, la réflexion ne dispose jamais que d’une puissance limitée (c’est-à-dire, le champ transcendantal). Je montre que, si le champ est transcendantal, on peut lire l’introduction de la Phénoménologie de la perception sans contradiction.Puis, je cherche la raison pour laquelle le champ doit être transcendantal, au moyen de la critique merleau-pontienne de la conception du champ thématique de Gurwitsch. Il élabore cette conception, supposant l’ordre de l’existence avec le temps objectif comme principe. Mais Merleau-Ponty est insatisfait de la supposition. Comme il a une idée ontologique que un sujet est au monde ou y est inhérent, il sait que la puissance humaine est limitée en face du monde immense. Avec l’ontologie merleau-pontienne, il faut que le champ soit transcendantal.Alors, je peut vérifier l’hypotèse : « le champ est transcendantal ».
著者
竹谷 美佐子
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.18, pp.29-39, 2014-07-30 (Released:2014-09-22)
参考文献数
8

How does a dancer activate “scheme corporel” and generate the movement? This study aims to give answers to this question through consideration of the narrative by a modern dancer in her practice, by using the phenomenological instruments developed by Merleau-Ponty: “structure of bodily existence” and “figure/ground” structure.The movement of dance is not generated as a result of physical operation by the will, but rather by the body intentionally controlling respiration as a subject of the movement. The inhalation individualizes the dancer’s body with its function as movement to push outside from inner body, then dancer’s body is organize as a “lived body” that involves everything around her. The inspiration organizes the system of the body and the situation. The exhalation triggers movement as body techniques. When a dancer exhales, concrete dance movement is generated in context of the system made through inhalation.Overt movement in dance is generated through activation of the latent “system of body-situation”by intentional inhalation in dancer’s lived body.
著者
川崎 唯史
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.18, pp.40-52, 2014-07-30 (Released:2014-09-22)
参考文献数
24

Dans le deuxième chapitre de la première partie de l’Humanisme et terreur, qui s’intitule « l’ambiguïté de l’Histoire selon Boukharin », Merleau-Ponty essaie de comprendre la « défense » de Nikolaï Boukharin aux procès de Moscou. Nous nous proposons dans le présent article de resaisir cet essai comme une description phénoménologique de la socialité, en mettant au jour en quoi consiste la « tragédie » de l’homme politique.Nous allons d’abord préciser deux relations du sujet au « social » (c’est-à-dire la motivation et la qualification) dans la Phénoménologie de la perception, où Merleau-Ponty souligne comme le modèle de la vie sociale l’identification de l’être-pour-soi et de l’être-pour-autrui à travers la reprise au moment présent. Dans l’analyse des procès de Moscou que nous examinerons ensuite, Merleau-Ponty traite à cette fois le problème du futur, en utilisant la notion de perspective temporelle et celle d’ambiguïté de l’histoire, afin de montrer comment l’opposition de Boukharin a tournée en la trahision contre-révolutionnaire. Les problèmes concernant la socialité se compliquent correlativement. Nous allons analyser dans la dernière partie la tragédie de la vie sociale qui consiste en trois moments: la responsabilité historique, la moralité objective ou marxiste, et la « division entre l’homme et lui-même », dont l’expression se trouve dans l’aveu ironique de l’accusé.
著者
河合 翔
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.18, pp.53-64, 2014-07-30 (Released:2014-09-22)
参考文献数
7

It is difficult for a person with cerebral palsy to move his/her body voluntarily. In other words, it is difficult for him/her to control an unconscious movement attendant on a conscious movement unconsciously or habitually.A person with cerebral palsy has learned his/her movement with hyperkinesia from his/her birth. He/She haven’t put distance or articulated unknown movement in his/her body, but have incorporated a Korperschema into a body that haven’t been articulated. Therefore, a person with cerebral palsy has moved any part of his/her body awkwardly because he/she is forced to do the unknown movement as his/her body and unknown movement are not related by his/herself.The purpose of this paper is to consider how a person with cerebral palsy embodies his/herself and makes his/her way in the world. Therefore, the argument “How I embody the difference from the world in my body?” by Maurice Merleau-Ponty is very useful for my consideration. By using Maurice Merleau-Ponty, I can question how I’ve been able to schematize the object against me into my body as habit, by harmonizing it with my body.However, in respect of Merleau-Ponty’s argument, the body and the world have been already synthesized because of the articulation of the difference between a body and a world. On the other hand, a person with cerebral palsy has difficulty in articulating his/her body. People with cerebral palsy have a very definite experience of their Korperschema. Their experiences are not often articulated, but it is an experience that urges us to reflect and re-evaluate Merleau-Ponty’s definition of “habit”.That’s to say, when we reflect on Merleau-Ponty’s argument from the point of view of the phenomenon of cerebral palsy, “habit” presents as an experience, different in some aspects, to one described by Merleau-Ponty.
著者
廣瀬 浩司
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.18, pp.65-78, 2014-07-30 (Released:2014-09-22)
参考文献数
11

La notion d’institution que Merleau-Ponty a proposée dans son cours au Collège de France sans jamais la développer thématiquement constitue une vaste problématique qu’il reprendra implicitement dans ses dernières années. Ce qui nous paraît essentiel, c’est d’abord que la réversibilité de l’instituant et de l’institué s’articule sur une ouverture à quelque chose, -- ouverture qui précède la distinction de l’être et du néant. Et en même temps, l’institution est un milieu historique où se métamorphosent l’événement instituant et ses propres variantes. Mais ce milieu implique essentiellement un écart par rapport à luimême que notre pratique institutionnelle doit « enjamber » de manière à faire apparaître le champ charnel de la genèse du sens. Nous avons expliqué ce dynamisme qui précède la distinction de la nature et de l’histoire en prenant deux exemples : celui de l’institution du complexe d’Œdipe qui donne lieu à une recherche indéfinie de nous-mêmes; celui de l’initiation à la langue ou de l’invention du nouveau style littéraire, où se manifesterait la fonction en quelque sorte active de la sédimentation. Ces deux exemples nous invitent à développer une métaphysique de l’histoire sauvage.
著者
加賀野井 秀一
出版者
The Merleau-Ponty Circle of Japan
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.19, pp.98-107, 2015

Les recherches merleau-pontyennes ont été commencées au Japon par la première génération représentée par MM. Gen Kida, Shizuo Takiura, et succédées par la deuxième y compris nous-même. Maintenant, elles sont portées sur les épaules de la troisième ou de la quatrième génération. Aujourd'hui, nous voudrions bien jeter un regard sur ce courant des recherches au Japon en mettant au point sur la notion de la forme (Gestalt), et y chercher la nouvelle orientation de déchiffrer la dernière pensée de Maurice Merleau-Ponty.<br>Merleau-Ponty lui-même a utilisé jusqu'à <i>La Structure du comportement</i> cette notion dans le sens que la psychologie de la forme lui avait attribué. Mais, au moment de la <i>Phénoménologie de la perception</i>, il l'a appliqué aux explications de la structure "figure-fond" de la perception, et de la notion phénoménologique "Abschattung", et encore aux élucidations de la temporalité. A partir des <i>Signes</i>, Merleau-Ponty a relié la notion de "Gestalt" et le système négatif de la langue de Saussure. Ainsi, au moment de développer l'ontologie de la "chair" dans <i>Le visible et l'invisible</i>, il a approfondi cette notion de "Gestalt" pour mieux comprendre la relation "visible" et "invisible".<br>Ce que nous voudrions éclaircir, c'est la possibilité du "Weltbild pan-gestaltiste" comprenant du niveau perceptif au niveau langagier, et la fécondité qu'elle nous apporte.