著者
谷田 増幸
出版者
教育哲学会
雑誌
教育哲学研究 (ISSN:03873153)
巻号頁・発行日
vol.1996, no.74, pp.16-28, 1996-11-10 (Released:2009-09-04)
参考文献数
47

The current paper intends to present a new interpretation of the philosophical articles by R S. Peters, a major analytic philosopher of education, by doing away with the major previous preconceptions concerning his position.The present author proceeds as fellows ; (1) to extract the framework of Peters' philoso-phy of education as a whole, by analyzing Ethics and Education, his major work ; (2) to clarify the characteristics of the normative problems which arise inevitably from his analysis of the concept of “education”; (3) to compare the normative basis of his philosophy of education and the normative basis of Dewey's theory, by taking up Peters' critical comment on the latter ; (4) to examine Peters' point of view on the movement of analytic philosophy of education since the 1960s, by scrutinizing his retrospective articles. Through these considerations, the present author clarifies the truth of Peters' normative aspect which he has maintained right from the beginning of his philosophical career. At the same time, the author separates out those foundations of the analytic philosophy of education in Britain-the historical particulars, the soil, the climate and so on-upon which his philoso-phy had depended.
著者
坂倉 裕治
出版者
教育哲学会
雑誌
教育哲学研究 (ISSN:03873153)
巻号頁・発行日
vol.1996, no.73, pp.51-64, 1996-05-10 (Released:2010-01-22)
参考文献数
29

Cet article se propose de réduire le décalage entre les recherches spécialisées et l'image commune concernant la pensée pédagogique de J. -J. Rousseau. On dit souvent que Rousseau, confiant en “la bonnté originelle” de l'enfant, se fait l'apôtre d'une “éducation négative”, qui exclut les pressions et les directive par les adultes. D'autre part, des spécialistes insistent sur le fait que la volonté de l'élève est sous l'emprise du gouverneur omnipuissant dans l'Emile. Nous pensons que cette lecture commune surestime l'argument de “la bonté originelle”. Pour démontrer cet argument, Rousseau distingue “l'amour de soi” absolument bon et naturel d'avec “l'amour-propre”, forme modifiée ou dépravée du premier. On interprète souvent “l'amour de soi” comme le principe de toute léducation d'Emile. Il faut remarquer cependant que “l'amour-propre” peut être investi de valeurs positives chez Rousseau. En ôtant toutes les relations artificielles acquise dans la société pour introduire “l'amour-de soi” comme une forme spéciale de “l'amour-propre”, Rousseau critique les jus-naturealistes modernes qui approuvent les passions interéssées et les théologiens qui nient l'amour-propre par l'invocation du péché originel; les uns et les autres coucluent, par une route opposée, que la société telle qu'elle est est nécessaire, soit pour satisfaire les désirs humains, soit pour maintenir l'ordre social. Cette critique qui se fonde sur “la bonté originelle”, n'est qu'un préparatif pour “la vraie éducation” qui envisage de faire former uc nouveau par l'élève des relations convenables avec les autres êtres selon le développement de ses facultés.