- 著者
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荒谷 大輔
- 出版者
- 日本哲学会
- 雑誌
- 哲学 (ISSN:03873358)
- 巻号頁・発行日
- vol.2004, no.55, pp.115-129,24, 2004-04-01 (Released:2009-07-23)
La notion de l'image bergsonienne est complexe. Il a introduit cette notion en disant:«l'esprit [qui ignorerait les discussions entre philosopher] croirait naturellement que la matière existe telle qu'il la percoit.» Cependant, malgré la simplicité de cette introduction, sa portée est très large.L'image est percipi dans la conscience.«it n'y a pas de perception qui ne soit imprégnée de souvenir».Afin de percevoire quelque chose, it faut avoir par avance des images dans la conscience. D'autre part, Bergson dit en même temps:«une image peut etre sans être percue ».«il n'y a pas une image inextensive qui se formerait dans la conscience et se projetterait ensuite en P». Mais quel est le statut d'une telle image conservée dans la conscience bien qu'elle en existe indépendamment? Sur ce point, le rapport entre l'esse et le percipi de l'image devient compliqué.Pour résoudre cette complication, Bergson dit« il y a pour les images une simple différence de degré, et non pas de nature, entre être et être consciemment percues. »Ainsi la cohérence de la philosophie bergsonienne est gardée provisoirement. En admettant que cette conception soit possible dans son système, est-elle toujours valable en réalité? Il serait difficile d'y croire pour« L'esprit qui ignorerait les discussions entre philosophes ».Dans cet article, nous aimerions mettre en question la détermination de ce concept bergsonien de l'image et constater sa validité. De cette facon, nous trouverons le point d'intersection de l'épistémologie (percipi) et de l'ontologie (esse) dans le discours de Bergson.