- 著者
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北垣 徹
- 出版者
- 社会学研究会
- 雑誌
- ソシオロジ (ISSN:05841380)
- 巻号頁・発行日
- vol.40, no.1, pp.69-87,194, 1995-05-31 (Released:2017-02-15)
Sous la Troisième République, on peut apercevoir une nouvelle rationalité qui s'inscrit dans le cadre de l'Etat providence. Les auteurs républicains tentent, en essayant de terminer la Révolution française, d'établir les nouveaux fondements philosophiques pour la République. Dans cette tentative, un des concepts les plus importants est le «quasi-contrat» dont la problématique diffère profondément de celle de Rousseau. En refusant la référence à la «nature», la question de la légitimité se dissimule, chez Durkheim ainsi que chez Bourgeois, derrière une autre idée de contrat qui permet seulement de promouvoir le social, plutôt que de fonder radicalement la société ellemême. En d'autres termes, ce contrat ne se situe plus à l'origine à partir de laquelle se développerait logiquement toute la légitimité de la société. Il doit être sans cesse consenti par les membres de la société, comme si ceux-ci pratiquaient des rituels, pour faire mieux fonctionner les institutions sociales. Tandis que les républicains de la Troisième République élaborent ce concept de quasi-contrat social, la notion de la responsabilité se transforme complètement du point de vue juridique, en s'accompagnant de la nouvelle perspective à l'égard des risques. A la première moitié du XIXe siècle, les libéraux ont considéré le sujet responsable comme noyau théorique de leur pensée libérale. Mais avec l'optique des risques qui fonctionne comme catégorie épistémologique et permet la perception juridique inédite, l'idee de responsabilité perd le rigorisme individualiste que lui a donné le libéralisme et devient aliénable et partageable dans une collectivité. D'où vient la notion de l'assurance. Dans ce qu'on appelle la "société assurancielle" qui voit la floraison des techniques de l'assurance, on peut constater la problématisation indispensable à l'Etat providence.