- 著者
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佐藤 勇一
- 出版者
- 日本ミシェル・アンリ哲学会
- 雑誌
- ミシェル・アンリ研究 (ISSN:21857873)
- 巻号頁・発行日
- vol.6, pp.111-132, 2016 (Released:2017-02-01)
- 参考文献数
- 33
Cet article traite de la lecture henryenne de Franz Kafka. Pour le philosophe et romancier Michel Henry, Kafka est un antécédent qui écrit un expression de la vérité philosophique et qui cherche un chemin de la vérité toujours égaré. Dans les aphorismes de Kafka, en effet, il y a deux vérités : celui de « l’indestructible », qui est exprimée par « l’arbre de la vie » , c’est-à-dire, une expérience d’Adam avant qu’ il n’ait été obligé de quitter le Paradis, et celui de la connaissance, c’est-à-dire une expérience de l’égarement exprimée par « l’arbre de la connaissance ». Henry considère ce que Kafka appele « l’indestructible » la vérité de la vie, en faisant état de l’Évangile de Jean et du texte de Fichte. Le refus du « monde », le refus de la mort de Jésus-Christ sont les points communs entre l’interprétaion henryenne de Jean et son interprétation fichtienne. Au centre de la lecture henryenne de Kafka se trouvent les mots du Christ en Jean : « Moi, je suis le Chemin et la Vérité et la Vie » et « C’est Moi qui suis la Porte : celui qui entretra par moi [...] il ira et il viendra et il trouvera pâture... ». Les aphorismes de Kafka et « l’affiche du Grand Théâtre d’Oklahoma » dans Amerique sont les expressions de la communauté (« Fond », « Fils dans le Fils » etc.). Dans la philosopie de Henry, Kafka est un « penseur religieux » qui pense à la vérité de la vie et à la communauté.