著者
猪股 無限
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.22, pp.1-19, 2019-02-28 (Released:2019-03-18)
参考文献数
5

Cet article a pour but de remarquer le symbolisme de la perception dans la lecture des notes de cours merleau-pontien « le monde sensible et le monde d’expression », en particulier à travers le concept de l’expression. Dans ce cours, il a tenté de reconstruction de la théorie de la conscience, par la phénoménologie de l’expression. Mais tandis qu’il est entré dans la recherche du phénomène subjectif, il a introduit le système linguistique dans celle-là. Dans cet article, en particulier, on a mis à l’étude l’analyse de la perception du mouvement par Michotte. Dans ses expériences, des mouvements paraissent avec une organisation interne de formes. Et par cette analyse, Merleau-Ponty a conclu que la perception du mouvement devenait une expression qui donne un intérieur à la figure. C’est le mouvement comme révélateur de l’être et cela veut dire le symbolisme dans la perception. La perception du mouvement comme expression démontre remarquablement l’expressivité de la conscience perceptive et le symbolisme dans la perception. Donc il y a l’expression qui comprend l’activité et à la fois la passivité, et Merleau-Ponty remarque là le symbolisme de l’action humaine par la théorie du système du langage indirect.
著者
ダリシエ ミシェル
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.22, pp.21-40, 2019-02-28 (Released:2019-03-18)
参考文献数
6

L’objet du présent article est de mettre en évidence un fonctionnement caché, ou du moins jusqu’ici occulté. Il concerne la notion de conscience, laquelle s’avère centrale dans la Phénoménologie de la perception, tout particulièrement en sa partie centrale sur laquelle nous nous pencherons dans ces lignes. C’est en effet un sens nouveau donné à la notion qui fait éviter, selon Merleau- Ponty, l’alternative fatale entre empirisme et intellectualisme, alternative qui structure cette deuxième partie de l’opus de 1945. La conscience, que notre philosophe dit « engluée » dans le monde (une caractérisation que l’on trouve aussi chez Sartre et Beauvoir), n’apparaît plus tel un état ni un acte. Elle est tout cela et bien davantage : elle porte une vie, mieux, s’anime d’un vivre et tient finalement en un faire, et s’habille en cela d’une dimension métaphysique fondamentale. Une telle conscience rendue ainsi irréductible à l’expérience, devient, écrit le philosophe, « originaire » et « philosophique ». Réinvestie dès lors de cette signification inouïe en phénoménologie de la perception, la conscience en vient à signifier une sorte d’appréhension effective du contradictoire en chaque chose, laquelle constitue un des maître-mots de l’arpentage merleau-pontien du monde.
著者
河野 哲也
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.21, pp.69-82, 2017-09-01 (Released:2017-11-09)
参考文献数
5

The philosophy of Merleau-Ponty does not appear to have a theory of desire. Why did he neglect the problem of desire? My answer is that the ultimate purpose of the philosophy of Merleau-Ponty is to open “the doors of perception” which restrict our access to the world and to live in the world without desiring anything. It is the world of eternal beginning without any memory and history. It is the world in which anything is never repeated, and in which neither the purpose nor the meaning was born yet, but remains potential anytime. In this world, no one can have any desire because a desire takes place by a comparison of more than three things. A comparison needs memory and history. The philosophy of Merleau-Ponty is for perceiving and celebrating this world of everlasting beginning.
著者
竹谷 美佐子
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.21, pp.1-20, 2016-09-01 (Released:2017-11-09)
参考文献数
17

How does dancer acquire Body Technique in dance practice? This paper aims to give answer to this question through consideration from the intercorporeality between a teacher and students in a modern dance practice. In a modern dance practice, intercorporeality appears as the process of bodily “matching” and “synchrony”. Cosideration from bodily matching, when students are moving together, each students is not matching with others. Rather, each students are matching with a teacher. This bodily matching construct the place of cooperativity. In the point of view of bodily synchrony, a teacher percept each studentsmovement,and instruct to prompt to their movement.This direction did not act merely operation of body, but the images of movement in potential layer. A teacher organize the potential layer of movement through the direction, students are entrained by direction and generated movement. Through these experiences of bodily matching and synchrony, they try to explain these experience linguistically and to project the images of movement in situation. When they accomplish them trying, they acquire this bodily technique.
著者
DALISSIER Michel
出版者
The Merleau-Ponty Circle of Japan
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.21, pp.139-115, 2017-09-01 (Released:2017-11-09)
参考文献数
30

Le désir se présente comme une sorte de point aveugle de la phénoménologie merleau-pontienne. Mais est-ce là la trace d’une carence ou d’un déplacement de la problématique en direction d’autres domaines de cette philosophie ? Dans cet article, nous tenterons de dégager trois régions d’investigation principales, qui s’entremêlent les unes avec les autres. Tout d’abord, demandons-nous, quelle est cette signification explicitement « métaphysique » que Merleau-Ponty prête au désir, et en quels sens variés convient-il de l’entendre au beau milieu d’une phénoménologie, pourtant luxuriante, de la perception ? Quelle spécificité en vient alors à posséder le désir par rapport à des notions qui lui sont apparentées comme la sexualité, l’amour, la pudeur, ou encore la volonté ? Ensuite, sous quelle forme le désir se déploie-t-il sous nos yeux, à la faveur du dialogue incessant qu’entretient Merleau-Ponty avec la psychanalyse, en particulier celle qu’il dit « existentielle » ? Le désir merleau-pontien, est-ce principalement le désir sexuel, ou encore l’Éros ? Enfin, de quelle manière singulière l’approche merleau-pontienne du désir se retrouve-t-elle entrainée dans le courant ontologique mouvementé de sa dernière philosophie, dans les entrailles naturelles de l’esthésiologie, et le jeu de miroir du visible et de l’invisible ? Ces considérations nous aiderons peut-être à mieux cerner l’étrange attraction que ce philosophe exerce sur les autres et sur nous-mêmes, nous faisant passer pour ainsi dire de Merleau-Ponty parlant du désir au désir de Merleau-Ponty.
著者
川崎 唯史
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.20, pp.3-15, 2016-09-10 (Released:2017-01-23)
参考文献数
23

Dans le dernier chapitre de la Phénoménologie de la perception, qui s’intitule « La liberté », nous pouvons dégager deux types de liberté. D’un côté, Merleau-Ponty affirme « la liberté effective », qui consiste en la motivation entre le monde et le sujet. Cette liberté culmine à la figure saint-éxupérienne de « héros », qui vit sa propre relation aux hommes et au monde jusqu’à la fin de sa vie. De l’autre côté, le philosophe ne nie jamais un autre type de liberté, qui permet au sujet de s’arracher à sa situation à n’importe quel moment. Selon nous, ce « pouvoir démesuré d’évasion » équivaut au «Cogito tacite », qui assure l’indéclinabilité du moi sans s’épuiser en aucune expérience, et même fonde la subjectivité, qui n’est rien d’autre que la « possibilité de situations ».Nous allons reprendre dans le présent article deux notions de la liberté à la lumière de notre relation avec le corps propre. Le sujet héroïque dans le danger comme le Pilote de guerre intègre son existence organique tout en entier dans son existence personnelle en vue de se transcender vers le monde humain. Au contraire l’arrachement à la situation interhumaine est le mouvement de « systole ». Ce mouvement peut se comprendre comme la concentration sur la vie anonyme du corps propre, qui rend possible la description phénoménologique de la corporéité végétale.
著者
合田 正人
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.20, pp.31-47, 2016-09-10 (Released:2017-01-23)
参考文献数
16

Ce texte est la reproduction, avec quelques modifications bein sûr, de la communication orale que j’ai eu l’honneur de donner lors du réunion annuelle du Cercle japonais de Merleau-Ponty tenue le 26 septembre 2015. La tâche qu’on m’a assignée alors était d’éclairchir le rapport qu’a Merleau-Ponty avec Spinoza. Voilà le résumé de mon exposé.Cette tâche-là est d’autant plus difficile à accomplir que notre philosophe ne me paraît pas s’affronter de front avec Spinoza. On ne pourrait pas trouver de traces de lecture profonde de l’Ethique de Spinoza dans les textes de Merleau-Ponty. Quand celui-ci mentionne Spinoza, c’est toujours ou presque par intermédiare d’un texte de son maître Léon Brunschvicg : Spinoza et ses contemporains (Félix Alcan, 1923). Pour Merleau-Ponty, Spinoza est ‘‘Spinoza’’ interprété par Brunschvicg. C’est le premier remarque que je devrais faire. Alors s’impose la question de savoir en quoi la version - Brunschvicg de Spinoza consiste ?Bien avant Gilles Deleuze, Brunschvicg disait qu’il y avait deux Ethiques : Ethique substantialiste du Premier Livre et Ethique indivisualite du Cinquième Livre. Entre eux, il y a un cercle. Et pourtant, puisque Brunschvicg n’admettait pas la voie descendante à partir du Premier Livre, il ne nous reste que la voie ascendante dont la connaissance ‘‘inadéquate’’ -- non pas ‘‘la connaissance du troisième genre’’ ou l’‘‘amour intellectuel de Dieu’’ -- constitue le point de départ. Elle dépend de l’affection corporelle et Brunschvicg l’a applée ‘‘perception’’. Malgré son intellectualisme scientifique, Brunschvicg a, peut-être à son insu, ouvert le champs perceptif. J’ose dire que Spinoza interprété par Brunschvicg a donné naissance à la ‘‘phénoménologie de la perception’’. C’est le deuxième remarque ou hypothèse de mon exposé.Mais ce n’est pas tout. En analysant la notion de ‘‘profondeur’’ ou ‘‘abîme’’ chez Merleau-Ponty, je suis arrivé, dans la troisième section, à la troisième hypothèse selon laquelle l’ontologie ‘‘indirecte’’ de Merleau-Ponty n’est pas du tout incompatible avec les conceptions spinozistes telles que ‘‘modes comme expression de la substance’’, ‘‘Nature naturante-Nature naturée’’ etc.. J’espère que ce n’est pas une simple excuse de dire : ‘‘La question Merleau-Ponty - Spinoza reste tout à fait ouverte’’.
著者
澤田 哲生
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.19, pp.85-97, 2015-09-27 (Released:2015-09-26)
参考文献数
16

À la célébration du vingtième anniversaire de Japan Merleau-Ponty Circle, la tâche s’impose de réfléchir à nouveau sur l’ouverture et le développement de la dernière pensée du philosophe, car au cours de ce quart de siècle se trouvent mis à jour la plupart de ses manuscrits et notes eux-mêmes susceptibles de reprendre la lecture de son Le visible et l’invisible.Notre discussion consiste, dans cet horizon, en deux points : en premier lieu, ce phénoménologue, à sa dernière pensée, tente de considérer les phénomènes, les choses et les vécus au niveau des « éléments » au cours desquels chacune expérience perceptive « s’empiète » l’une sur l’autre en prenant forme bien subtile de « lambeaux » ou de « haillons » ; en deuxième lieu, sans se contenter de décrire une telle réciprocité du phénomène en tant qu’éléments, ce phénoménologue n’y maque pas de réfléchir sur l’aspect paradoxal (le « fantôme », l’« illusion » de centre ou l’« imminence » selon sa terminologie) de la vie humaine. Ces deux aspects nous permettront de réfléchir sur ce qu’il voulait réaliser dans sa dernière pensée sans limiter trop hâtivement la discussion à la « chair » ou au « chiasme ».
著者
加賀野井 秀一
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.19, pp.98-107, 2015-09-27 (Released:2015-09-26)
参考文献数
8
被引用文献数
1

Les recherches merleau-pontyennes ont été commencées au Japon par la première génération représentée par MM. Gen Kida, Shizuo Takiura, et succédées par la deuxième y compris nous-même. Maintenant, elles sont portées sur les épaules de la troisième ou de la quatrième génération. Aujourd’hui, nous voudrions bien jeter un regard sur ce courant des recherches au Japon en mettant au point sur la notion de la forme (Gestalt), et y chercher la nouvelle orientation de déchiffrer la dernière pensée de Maurice Merleau-Ponty.Merleau-Ponty lui-même a utilisé jusqu’à La Structure du comportement cette notion dans le sens que la psychologie de la forme lui avait attribué. Mais, au moment de la Phénoménologie de la perception, il l’a appliqué aux explications de la structure “figure-fond” de la perception, et de la notion phénoménologique “Abschattung”, et encore aux élucidations de la temporalité. A partir des Signes, Merleau-Ponty a relié la notion de “Gestalt” et le système négatif de la langue de Saussure. Ainsi, au moment de développer l’ontologie de la “chair” dans Le visible et l’invisible, il a approfondi cette notion de “Gestalt” pour mieux comprendre la relation “visible” et “invisible”.Ce que nous voudrions éclaircir, c’est la possibilité du “Weltbild pan-gestaltiste” comprenant du niveau perceptif au niveau langagier, et la fécondité qu’elle nous apporte.

1 0 0 0 OA Passivity and Time

著者
Luca VANZAGO
出版者
The Merleau-Ponty Circle of Japan
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.18, pp.109-129, 2014-07-30 (Released:2014-09-22)
参考文献数
3

La conception de Merleau-Ponty de la nature repose sur une compréhension particulière de la passivité comme quelque chose qui est là sans être présent, et quelque chose qui est à la fois perdu pour toujours et à jamais présent sans passer. La particularité de cette compréhension temporelle de la passivité mérite donc un approfondissement. Cet article examine le double rapport entre les deux objets de l’enquête, qui sont la temporalité et la passivité. En effet, l’objet adéquat pourrait être considéré comme la dualité elle-même. Il s’agit d’une dualité, cependant, qui n’est ni ambivalence ni ambiguïté. La dualité implicite dans la relation entre la temporalité et de la passivité fait signe vers une autre forme, plus élaborée, de duplicité, que Merleau-Ponty essayait probablement de découvrir lorsque il travaillait sur Le visible et l’invisible. Le cours magistral sur la passivité constitue une étape décisive dans son projet ontologique.
著者
佐野 泰之
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.19, pp.16-30, 2015-09-27 (Released:2015-09-26)
参考文献数
22

La distinction entre la parole parlante et la parole parlée que Merleau-Ponty a proposée dans la Phénoménologie de la perception fait partie intégrante de la pensée du langage chez lui. C’est la première notion que nombre de recherches précédentes considèrent comme importante. Mais la deuxième attire moins l’attention.Dans cette article, je la mets en question : qu’est-ce que la parole parlée ? D’abord, je montre que la discussion du langage dans la Phénoménologie de la perception suppose les deux distinctions : l’une entre l’usage créatif et l’usage empirique du langage, l’autre entre toutes les actualisations du langage, créatives ou non, et le langage comme la virtualité pure, la langue au sens saussurien. Je veux ici rechercher la deuxième distinction.Chez Merleau-Ponty, qu’est-ce que la langue ? Certains disent qu’elle est, pour lui, le pouvoir de parler, un ensemble des habitudes corporelles. Paul Ricœur critique telle conception de la langue parce qu’elle manque de dialogue avec la linguistique, qui regarde la langue comme une structure autonome sans sujet parlant. La solution de ce dilemme se trouve dans le texte de Merleau-Ponty. En recourant à la notion de schème sub-linguistique de Gustave Guillaume, il écrit que la langue n’existe qu’en tant qu’elle est assumé par les sujets parlants. Dans sa discussion du temps et du verbe, Guillaume montre que le système des signes présuppose l’existence du sujet parlant qui les réalise dans sa pensée. C’est cette conception qui permet de réunir deux notions de langue : la structure et l’habitude.
著者
赤阪 辰太郎
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.19, pp.45-57, 2015-09-27 (Released:2015-09-26)
参考文献数
12

Maurice Merleau-Ponty dédie à Jean-Paul Sartre un article intitulé « le langage indirect et les voix du silence » paru en 1952 pour la première fois dans Les temps modernes.Dans cette étude, nous tentons de reconstruire le jeu théorique de Merleau-Ponty en le comparant avec sa variante inachevée intitulée « le langage indirect » dans La prose du monde, et nous élucidons le contraste entre les deux philosophes français.Dans son texte, Merleau-Ponty reprend le terme sartrien d’« appel » dans la perspective historique. Par cela même, il propose l’Histoire unique de l’expression où toutes expressions artistiques se rejoignent. Cette Histoire ou plus précisément la tradition de la perception nous indique les deux aspects du concept de l’individu, c’est-à-dire l’indivisibilité et l’individualité de l’action même de l’expression. En guise de conclusion, nous nous interrogeons sur la question de la rupture ou la destructibilité de l’Histoire.
著者
山倉 裕介
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.18, pp.16-28, 2014-07-30 (Released:2014-09-22)
参考文献数
25

Dans cette étude, j’essaie de démontrer que le champ est transcendantal chez Merleau-Ponty. D’abord, après examiner le concept de la réflexion et celui du champ selon leur usage par Merleau-Ponty, je formule une hypothèse : « le champ est transcendantal ». Car, selon Merleau-Ponty, la réflexion est réflexion sur un irréfléchi, et car la réflexion se donne comme une détermination du irréfléchi en même temps que l’irréfléchi se manifeste à travers la réflexion, la réflexion ne dispose jamais que d’une puissance limitée (c’est-à-dire, le champ transcendantal). Je montre que, si le champ est transcendantal, on peut lire l’introduction de la Phénoménologie de la perception sans contradiction.Puis, je cherche la raison pour laquelle le champ doit être transcendantal, au moyen de la critique merleau-pontienne de la conception du champ thématique de Gurwitsch. Il élabore cette conception, supposant l’ordre de l’existence avec le temps objectif comme principe. Mais Merleau-Ponty est insatisfait de la supposition. Comme il a une idée ontologique que un sujet est au monde ou y est inhérent, il sait que la puissance humaine est limitée en face du monde immense. Avec l’ontologie merleau-pontienne, il faut que le champ soit transcendantal.Alors, je peut vérifier l’hypotèse : « le champ est transcendantal ».
著者
竹谷 美佐子
出版者
日本メルロ=ポンティ・サークル
雑誌
メルロ=ポンティ研究 (ISSN:18845479)
巻号頁・発行日
vol.18, pp.29-39, 2014-07-30 (Released:2014-09-22)
参考文献数
8

How does a dancer activate “scheme corporel” and generate the movement? This study aims to give answers to this question through consideration of the narrative by a modern dancer in her practice, by using the phenomenological instruments developed by Merleau-Ponty: “structure of bodily existence” and “figure/ground” structure.The movement of dance is not generated as a result of physical operation by the will, but rather by the body intentionally controlling respiration as a subject of the movement. The inhalation individualizes the dancer’s body with its function as movement to push outside from inner body, then dancer’s body is organize as a “lived body” that involves everything around her. The inspiration organizes the system of the body and the situation. The exhalation triggers movement as body techniques. When a dancer exhales, concrete dance movement is generated in context of the system made through inhalation.Overt movement in dance is generated through activation of the latent “system of body-situation”by intentional inhalation in dancer’s lived body.